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A lire ou relire
voici les premiers textes qui avaient été écrits à plusieurs claviers
sur le tout premier forum des fafettes
sur une idée de Livvy,
cela vous donnera, nous espérons, l'envie d'en faire autant
sur le tout premier forum des fafettes
sur une idée de Livvy,
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Livvy, Encoredelasoupe, Damouredo, Ysatis34, Sandrou, LOL Gadoune, Julou, dragonelle, sarahdarsimont, Cath7790
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Dernière édition par Cath7790 le Sam 2 Juil 2016 - 10:14, édité 6 fois
Cath7790- FAFette addict
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Re: A lire ou relire
Numéro 1
Elle soupira et s’appuya sur le rebord de la fenêtre. Le menton sur le poing fermé, elle posa son front sur la vitre froide et contempla les flocons de neige qui tourbillonnaient à l’extérieur. Qu’avait-elle donc fait pour mériter cela ? N’avait-elle pas été exemplaire ? Elle ignorait quelle pouvait être la marche à suivre, à présent. Perdue, elle était perdue, elle se sentait telle une fourmi au milieu des éléphants. Qu’allait-elle pouvoir leur dire ? Une larme roula sur sa joue rebondie mais elle n’esquissa pas un geste pour l’essuyer.
..n'était elle donc qu'un numéro dans cette boite ?
Ces lourds éléphants auraient ils enfin raison d'elle...? attendaient ils si impatiemment sa chûte ?
la larme termina sa pénible déclivité dans la tourbe du géranium installé sous la fenêtre afin de capter les derniers rayons de soleil.....
un fracas inhabituel l'obligea à se détourner des flocons frissonnant...
qui osait déranger ainsi sa mélancolitude ?
...les parois de sa boite lui parurent subitement bien étroites et perméables...et insuffisamment protecteurs....
elle se saisit du parapluie devenu inutile depuis près de 60 ans...
le brandit en direction du couloir obscur...s'apprêta à une royale et âpre lutte...si désarmante dans sa fragilité....la neige s'arrêta de respirer elle aussi...en suspension immobile ....
les néons claquèrent une dernière fois , inutiles aussi depuis si longtemps dehors...le chat se réfugia sous le ventilateur au risque d'y laisser son panache....
Elle ouvrit puis referma le parapluie et réprima un lourd sanglot. Que ne donnerait-elle pas pour retrouver sa taille d'antan, pour sortir de cette boîte et prendre sa revanche! Mais elle avait déjà tout essayé, comme un bon petit cascadeur, elle avait escaladé les parois et.... Elle retint son souffle, le chat avait disparu, seule l'empreinte de ses pattes boueuses témoignait de son passage. Le bruit provenant du couloir obscur s'intensifiait, elle se mit à trembler.
...le lapin nain qui lui faisait face, le poil ravagé par la hargne et la peur... sembla lui demander assistance...
elle l'enjamba, faisant fi de ses principes qui la poussait habituellement à
protéger le plus faible, et entreprit courageusement de jeter un regard furtif par la béance de la porte explosée....
elle nettoyerait les traces boueuses de pattes du chat....quand elle s'interrogea soudainement....comment cette boue avait elle maculer ce chat ?...depuis si longtemps, la Boite était close...l'extèrieur ne pouvait être atteint....
Impossible!! Ce chat avait donc trouvé un moyen de sortir! A moins que... à moins que... Elle laissa échapper un petit rire narquois, mais oui, c'était ce qu'ils voulaient lui faire croire, mais c'était un piège! S'ils pensaient pourvoir l'étourdir par de telles pensées! Et pourtant... Pourtant l'idée était alléchante, si c'était vrai, si ce chat... Elle allait mener sa petite enquête! Que pouvait-il lui arriver de pire? Elle avança de trois pas et entendit un râle, long et sourd, qui lui glaça le sang.
Son ongle incarné (elle ne portait plus de chaussures depuis...?à quoi bon ???) lui arracha un cri de douleur en butant dans la lampe renversée....
Ce râle, elle en connaissait les notes....ce souffle elle en connait les demandes....il résonnait comme un lancinant souvenir...d'Avant....Oserait elle l'affronter à nouveau...? qu'exigerait il pour l'impudence de l'avoir entendu.....le couloir semblait sans fin...plus aucun bruit hormis ce râle...
plus de vaisselle entrechoquée, plus de babillements, plus de....
Plus de vaisselle entrechoquée?! Elle se rendit compte pour la première fois que tous les bruits quotidiens résonnaient dans sa boîte mais de vaisselle, elle n'en avait jamais vu l'ombre, encore moins entrehoquée... Choquée, elle l'était et un hoquet de surprise la fit sursauter lorsque le lapin nain déboula entre ses jambes, la faisant presque tomber. Elle se cogna contre le mur et pesta. Sautillant sur un pied, se massant le bras, elle se dit qu'elle n'avait décidemment pas la grâce d'un papillon!
Horrifiée, elle se rappella que lors du casting pour recenser les Sujets, elle avait inscrit dans son dossier...56 kgs...! à présent, rien dans l'appartement ne pouvait lui indiquer de repère d'âge, de poids ni même d'heures qui s'étaient tranquillement effilochées depuis....Quittant l'appartement prudemment...elle s'aventura en direction du bruit qui s'intensifiait...la Commisssion pouvait certainement suivre son parcours ...même dans le noir... car clignotant encore ...de minuscules caméras, seuls points de lumière, semblaient l'inviter à poursuivre....
Quelle idée saugrenue avait-elle eu de s'inscrire à ce jeu télévisé! Jeu, tu parles! Quand ils lui avaient proposé de la rétrécir, elle avait trouvé ça marrant, mais au fil des heures qui s'égrenaient sans personne à qui parler, elle avait perdu le sourire. Et puis était venu ce jour fatidique où elle l'avait rencontré, lui et son râle démoniaque, reconnaissable entre mille. Elle avait pu s'échapper et quel qu'ait été son projet pour elle, il était tombé à l'eau. Et voilà qu'il recommençait... Si elle n'avait plus la grâce d'un papillon, elle avait l'impression dêtre ce pauvre insecte piqué et coincé sous verre[/b].
Epinglée...oui voila le mot qu'elle cherchait...elle se sentait épinglée....
bien sur, les Provisions arrivaient livrées et délicieuses, bien sur les Enfants qu'on lui avaient fournis étaient aussi délicieux, ..;tout comme le Mari...Seules lui paraissaient parfois saugrenues les mentions sur les paquets de denrées, telles
"l'ABUS DE BISCOTTES NUIT A VOTRE FERTILITE" ou
"VOUS POUVEZ UTILISER VOTRE PROGRAMME TV2021 COMME UN CALENDRIER"...mais de toutes façons...rien n'était plus comme Avant...
Le cliquetis du clavier de l'ordinateur la sortit de sa torpeur. Mais quel cauchemar ! Elle avait eu l'impression de se trouver dans une histoire mâtinée de 1984 et du Meilleur des mondes. Qu'avait-elle donc mangé pour en arriver à faire un tel cauchemar ? Encore sa belle-mère qui avait abusé des épices dans son chili con carne. Elle finirait par savoir pourquoi elle lui en voulait autant.
Son fils n'était pas un cadeau...alors elle lui avait plutôt fait une fleur. Et lui avait donné 4 beaux petits enfants. Que voulait-elle de plus?
De plus, ce râle s'intensifiait à présent ...elle étendit son bras...se rappella de cette satanée superstition dont son Epoux lui imposait les rituels chaque soir...comme par exemple, boire avant chaque nuit une eau dans laquelle avait macéré longuement une par une, jour après jour, toutes les lettres de sa correspondance intime avec un bel HILDAGO vendeur d'aspirateur....d'ailleurs...elle ne pouvait penser sans frémir...à toutes les fautes d'orthographe qu'elle lui surlignait..et dont il faisait mine d'ignorer l'existence....ce bel Hidalgo....
Bon sang, voilà qu'elle délirait à nouveau! Elle n'avait qu'une seule envie, dormir. Elle était quelqu'un de pacifique et ne voulait mener aucune guerre. Mais son estomac avait décidé de la tenir éveillée, l'espèce de râle démoniaque qu'elle avait cru entendre était en réalité le gargouillement de sa digestion laborieuse. Fichu chili con carne!! Elle ne maudit rien d'autre, par superstition... On ne savait jamais, la sorcellerie pouvait bien exister et Satan aussi...
Cependant, apercevant un reste de papier argenté miroitant à ses pieds, elle le ramassa machinalement, résidu de ses vélléités d'Ordre...puis engouffra le dernier minuscule carré de chocolat à demi fondu...ce qui apaisa momentanément le gargouillement....et éloigna quelques instants de sa pensée le bel hidalgo resurgi de sa mémoire...ou de son imagination...
Son bras heurta une deuxième porte, entrouverte et devenue illusoire barrière etre elle et le Râle...d'antiques Injonctions la firent hésiter...
De multiples portes , toutes entrouvertes elles aussi encadraient méthodiquement le nouveau couloir qui se découvrait...
...Un blanc, froid et métallique, renvoya subitement une Lumière aveuglante...
Ses paupières battirent, elle cacha ses yeux de son bras droit replié et battit instinctivement en retraite. Peine perdue, la lumière s'approchait d'elle inexorablement et l'entourait lentement, changeant de teinte. Elle cria : "Pourquoi?" mais n'obtint bien évidemment pas de réponse. Elle se retrouva en suspension dans l'air, pensa aux extraterrestres, était-elle enlevée, au secours Mulder, viens me sauver, tu me seras tellement plus utile qu'Hidalgo!!!
Mais Mulder était déjà occupé sur mtv6...et Hidalgo savourait certainement...une retraite bien méritée dans un cocon à l'abri des Balles...l'heure du Jugement était il déjà arrivé ?
A présent les Râles s'élevaient derrière les portes....Elle réalisa subitement que le dernier livre ramené par son Mari de la Librairie Officielle mentionnait de nouveaux traitements pour les Réinsérables....le Bureau venait d'être renouvelé, avec un certain durcissement semblait il...pourquoi n'avait elle osé une fois de plus, Lui posr des questions ????
Elle flotta quelques instants dans les airs, ballotée par une brise et d'un coup, fut aspirée dans un long tunnel opaque. Elle ne se cogna heureusement pas aux parois, son ascension ne dura que quelques secondes et elle atterrit dans une pièce vide et rose. Elle se releva d'un bond et tourna sur elle-même. La pièce était perpendiculaire, mais ne possédait ni porte ni fenêtre et la trappe par laquelle elle était arrivée semblait s'être volatilisée. Une voix caverneuse retentit, la faisant sursauter: "Aislinn, nous te proposons une collaboration!"
La Voix, entendue souvent à chaque Convocation du Comité d''Ethique, la rectifia immédiatement dans une attitude figée qui la poussait à justifier chaque acte non conforme ou non demandé par la Commission...pourquoi proposer une collaboration ? elle assumait déjà parfaitement la Compliance non ?..elle tenta de découvrir une ouverture, même infime d'où pouvait parvenir cette Voix...et ces râles qui continuaient d'enfler malgré le changement de pièce...et ce rose....elle avait fini par le haîr...le blanc du couloir lui paraissait presque plus rassurant à présent....si immaculé...si ...facile à raviver en cas de besoin...le besoin
Elle se rendit compte que son peignoir, rose, fourni comme tout ce qu'elle portait par le Prestataire l'entravait à chaque pas...fi de la pudeur...fi de ce rose...elle le jeta rageusement et s'en sentit soulagée...quelques gouttes de sang parsemaient le sol....de quelle collaboration parlaient Ils ?... et les Enfants ? ...s'étaient Ils réveillés ?....Nue et fatiguée, au milieu de cette pièce de ce rose si abhorré, elle comprit qu'elle ne sortirait de cette incompréhension qu'en donnant encore les rares parcelles qui lui restaient de son intégrité mentale....
Et là, elle sut... Elle s'endormit profondément, cessant de batailler avec ses démons, ces cochons qui l'empêchaient de vivre. Elle ouvrit les yeux et constata qu'elle était dans son lit, bien au chaud, personne à ses côtés - normal pour une célibataire - pas de cris, de râles, de grincements ou de lumière. Elle poussa un soupir de soulagement et se redressa contre l'oreiller. C'est alors qu'elle remarqua le magazine posé au pied du lit, ouvert à un article intitulé "Les extraterrestres, les songes et satanisme." Elle rit toute seule...
Pourtant,...ce peignoir ROSE , dont elle se rappellait s'être libérée...ce magazine...portant une date...février ?...ce renne collé encore à la fenêtre, telle une décoration oubliée....mais dont elle ne se rappellait nullement avoir souvenir de l'avoir demandé...Demander ? fallait il donc "demander" pour coller une banale image dans cette pièce ?
...et sur cette table, ces pilules roses gisant dans une bouteille aux allures pharmaceutiques...?
...où devaient l'emmener ?...d'où venait ce sentiment étrange d'être épiée ainsi sans cesse dans son sommeil ?
qui était cet Hidalgo qui la poursuivait de rêves en rêves...?
Elle comprit alors....ces râles, ces couloirs métalliques, ces appels du ventre et de la Faim perpétuelle....
Depuis si longtemps...? un infirmier entra, ...sur son chariot métallique...d'autres flacons, d'autres pilules ...encore......
elle se promit de les vomir .....direct dans la petite poubelle..ROSE..aussi..mais elle lutta encore un peu, s'envola à l'aide d'un ballon , léger...puis revint...ne voulant pas quitter finalement ...ce refuge...dehors...la neige est si froide.....
The end
Cath7790- FAFette addict
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Re: A lire ou relire
Numéro 2
Elle observa un instant ce bel homme brun, perplexe. Lui avait-il fait un clin d'œil ou avait-elle rêvé? Non, voilà, il recommençait. Elle sourit et se redressa, pas question d'avoir l'air d'une avachie dans son fauteuil. Il prit son verre et s'avança vers elle. Elle jubila intérieurement, finalement, sa grand-mère avait dit vrai, assister à un mariage permet de rencontrer de nouvelles personnes... Mmh, intéressant!
Bien sûr ..;elle n'écoutait pas toujours les conseils de sa mère-grand !
A l'écouter, le mariage était surtout une procédure SURTOUT destinée à se transformer en serviette tout juste bonne à éponger le front de ces messieurs en quête de faire -valoir social...!
et précisément, son ambition n'était point de s'arrêter à celà !
Celui ci de monsieur avait l'air d'ailleurs de bien se ficher des conventions !
Il s'approchait, son sourire s'élargissant et elle attendit, les joues rosissant, mais une main surgie de nulle part agrippa le bras du bel inconnu et il tourna la tête pour se trouver face à une sublime créature toute en jambes. Il darda son regard sur cette dernière et notre pauvre héroïne, laissée pour compte, ne put émettre d'objection. Elle pesta, râla, mais en silence, écarlate de rage.
Son self-contrôle, elle le devait à une solide expèrience de la gent masculine...Elle pensa bien à vermifuger un petit -four de la réception pour lui offrir...mais bon, pas forcément un saligaud ?
...il avait l'air d'un kidnappé plutôt ?... le fisc (d)traqueur déguisé en Barbarella ? une collègue en panne de dossier ?elle était résolument optimiste...malgré la longueur de jambes de la damoiselle kidnappeuse...
Pour donner le change, elle décida d'attaquer son rôti de boeuf et sa galette de pommes de terre. Mais elle continuait à observer discrètement l'inconnu et la jeune beauté. Lui, riait aux éclats maintenant, sous le charme, sans doute ! Pourtant, quand elle entendit "Il faut que je te présente mon mari ! Pierre, voici Yvan ; Yvan, je présente Pierre", il lui sembla évident que le bel Yvan et cette jeune femme avaient juste une relation amicale et chaleureuse !
Cependant* (voir NDT), son optimisme faiblit lorsque le dit-Pierre arriva....elle se retrouva quelques années en arrière, lorsque Pierre l'avait un soir oublié au fond d'un garage pendantune prétendue panne....S'étant rendu au pipi-room** (voir NDT), elle avait entendu en se recoiffant *** l'alternateur... redémarré en trombe... et avait fini la nuit avec le pompiste à taper une belotte jusqu'au prochain bus la matinée suivante pour la ville....et s'était retrouvée scotchée au litpendant 8 jours une pandémie de coqueluche ayant voyagée avec elle pendant le retour dans ce mode de transport pourtant sécurisé !
NDT * : le traducteur aime beaucoup les "cependant" qui relance l'action
NDT** pour rester dans le doctissimette du vermifuge
NDT *** ouf la décence est sauve !)
Trop orgueuilleuse, elle n'avait jamais rappelé le Pierre en question. Nous n'avons pas les mêmes valeurs, non mais!! Elle observa Pierre, Yvan et Barbarella discuter avec animation, fronça les sourcils et fut sur le point de détourner les yeux lorsqu'elle constata que le bel Yvan lui jetait des regards en coin. Son espoir resurgit...
Cependant Pierre ne semblait même pas l'avoir reconnue ! malgré un lifting et le nez (et les seins aussi , bon ok...ça va !)...elle ne pensait pas avoir changé autant que celà ! Magnanime à l'égard des hommes en général, , elle fixa le bel Yvan ...et elle se rendit compte avec horreur...que sa jupe tricotée spécialement par sa grand mère pour l'occasion commençait à s'effilocher !
Damned ! elle s'était pris l'ourlet dans un vase antique aux anses biscornus qu'elle avait préjugé de très mauvaise facture
D'un autre côté, tant mieux si Pierre ne l'avait pas reconnue, le souvenir était assez humiliant comme ça. Elle l'aurait bien expédié aux oubliettes, si elle l'avait pu. Elle observa les dégâts causés à sa jupe, heureusement mineurs. Elle mordit dans un légume croustillant et attendit que le bel Yvan daigne s'approcher de sa table
tstststsssst!
la jupe se défilait bel et bien !!!! Yvan tenait à présent par mégarde en lui tendant une serviette de " chez paquerette" et en retirant sa main..un morceau de coton coincé dans sa magnifique chevaliière...
ILS ETAIENT DONC à present LIES !
Consultant du regard les alentours, elle s'aperçut que même l'assistant de son patron (parrain de la mariée)...les observait !!!!!!
Déjà rouge de confusion, elle devint écarlate, quand elle croisa le regard de Pierre qui la reconnut et décampa avec sa belle... Yvan était tout occupé à lorgner sa cuisse découverte par le détricotage. Gênée, notre héroïne prit son sac (plein de courriers divers, notamment celui de l'administration ficale... aïe ! il ne fallait pas qu'elle oublie d'y répondre !) et le posa sur le trou pour mieux le camoufler. Une lumière passa dans les yeux de ce séducteur. Il lui dit :
"vous ressentez la même émotion ma Souris ? ce parfum de l'Inconnu qui flotte et nous attend vous et moi ?...
Interloquée, elle trouva ces premières approches d'une profonde vulgarité teintée de fausse poésie!
elle allait lui en coller elle, des "ma Souris" !!! ****(NDT)
malgré que nous nous connaissions à peine... *(NDT)
et là...son ceour s'éteindit, sa respiration arrêta de transpirer car...
** ***(NDT)
.... elle se dit qu'elle avait à faire à un homme des plus lourds ! Elle rétorqua :"Votre entrée en matière est des plus directes, monsieur ! Je m'appelle Clémentine". Elle lui tendit la main, afin de garder un peu de distance avec ce personnage. "Yvan" répondit-il en lui serrant la main. Mais quand elle sentit cette paume chaude contre la sienne, elle fut à nouveau envahie par un grand désir de mieux le connaître... La pièce tourna dangereusement autour d'elle. Attirance-Répulsion, voilà ce que lui inspirait Yvan...
Clémentine, entre Attirance pour la prestance teintée de manières qiuelques peu cavalières et sa Répulsion pour Acquise envers les "malgré que"*** (NDT) tenta de consolider l'ourlet de sa jupe qui continuait sans égard pour sa pudeur de s'effilocher...C'était jouable si elle arrivait à mettre la main sur une pelote de laine de marcassin...matériau difficile à trouver dans une réception (mais qu'elle idée avait donc eu sa Grand Mère d'utiliser un tel fil ???)...lDe plus, elle se rappella que non, elle n'était point venue à cette réception pour conter fleurette mais pour une mission bien plus précise..."tu verras, tu trouveras des relations..." avait dit Mère Grand...mais comment repérer un as de la gâchette dans cette foule ?...
Heureusement, comme la plupart des femmes, elle emmenait toujours avec elle son sac plein de bric-à-brac (un vrai butin pour un voleur). Elle dénicha une épingle à nourrice et rafistola sa jupe avec triomphe: la mode liz hurley reprenait le dessus! Un système D, d'accord, mais qui la sauvait néanmoins pour ce soir! Le bel Yvan parut déçu, mais qu'à cela ne tienne!
Laissant Yvan qui avait depuis quelques minutes une conversation avec son téléphone portable, Clémentine se leva et se dirigea vers les toilettes... Son maquillage ne devait plus être très frais après les diverses couleurs de rouge par lesquelles sa peau était passée. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle se retrouva en compagnie de Barbarella près des lavabos ! La jeune femme entama la discussion : "Vous êtes Clémentine, n'est-ce-pas ?" "Vous me connaissez ?" "C'est surtout mon mari Pierre qui vous connaît..."
Clémentine, la toisa tout d'abord prête à des dénégations salvatrices...puis se décida à acquiécer la moue distraite...A oui à la conférence sur le Rassemblement industriel de l'influence de l'ADN végétal Modifié dans la fabrication des pneux jetables de Kyoto peut être ?...
- non, à un colloque sur la fiabilité des Alternateurs en rase campagne...
- bien sur ...bafouilla Clémentine... ce colloque...
que savait donc cette peste sur son aventure avec Pierre...?
Au sourire narquois de Barbarella, Clémentine pensa qu'il était évident que Pierre avait dû raconter à sa femme comment il l'avait plantée lâchement dans le garage après avoir prétendu une panne ! Cependant, Clémentine s'esquiva, laissant cette grande gigue se gausser toute seule. En sortant du pipi-room, elle se cogna à Yvan qui était visiblement à sa recherche : "Beauté à la jupe trouée, vous êtes là !" lui sussura-t-il mielleusement. Il lui saisit la main et l'entraina dans le jardin. Le ciel était dangereusement nuageux et elle pensa que la casquette qu'elle avait dans son sac protégerait son brushing en cas d'averse...
Avalant le morceau de pizza qui l'encombrait depuis le début de l'histoire
(quelqu'un devait bien se dévouer et Yvan sortait déjà d'un autre roman où il incarnait un maffioso tentant de régler son Oedipe à grands coup de gelati et de pizzas toutes plus caloriques les unes que les autres, elle ne pouvait lui infliger celà si près du but... )
elle saisit la main d'Yvan (même pas reconnaissant sur ce coup là !!! ) et qui de plus éclata de rire en la voyant s'affubler d'une casquette inscriptionnée aux couleurs de l'Equipe française de football...
( supporter et maffioso Italien ,dans un roman précédant, il aurait pu s'abstenir de ce rire douteux !!!)
elle décrypta dans ce rire...l'augure d'une parabole du déluge de Noé et....
Clémentine ne put s'empêcher de rire aussi. Cet homme avait un magnétisme stupéfiant ! Elle se rapprocha de lui. Yvan, sentant que son opération séduction se déroulait à merveille, enlaça la taille de sa conquête, plongea ses yeux dans les siens et lui murmura :"Comme vous êtes belle !" Notre héroïne vacilla sous le compliment qui semblait sincère, ferma les yeux et embrassa passionément cet homme dont le sex-appeal la troublait si fortement...
Cependant constatant la présence inhabituelle d'un colibri sur un poirier
(rajoutés traitreusement dans la liste des mots à utiliser depuis que le traducteur s'était absenté pour faire un tour à l'office où le personnel s'agitait afin de satisfaire les invités de cette foutue réception !), elle s'écarta d'Yvan ....qui semblait de connivence avec l'oiseau...
la bestiole semblait de surcroit équipé à sa fragile patte d'une minuscule bague...renfermant .....un micro ????
malgré le magnétisme d'Yvan, une certaine somnolence la gagnait certainement en rapport avec ses excès de petits-fours et de pizza.... :pain:
Dommage... car le garçon paraissait fougueux et expèrimenté dans l'art de relancer son intérêt pour des activités qu'elle pratiquait moins les derniers temps......bien que la présence de l'oiseau
semblait également le rassurer au point de relacher l'étreinte involontairement...
OUBLié Pierre et Barbarella....à présent , sous l'orage, :pluie: l'oiseau tentait de se percher sur l'épaule du mystérieux Yvan....
Yvan vient de chûter sur le support du tuyau d'arrosage après le déjeuner..il s'est fortement entaillé le front....
En général , il supporte à merveille les points de suture, mais là...dans le local pour les outils de jardinage, lorsqu'on a tenté de le soigner...
.il a pété les plombs....a envoyé bouler tout le monde apeuré, même CLémentine.... qu'il rend responsable de cet accident, (elle avait voulu éloigner l'oiseau porteur d'un micro d'un geste malencontreux...)Des témoins nous rapportent qu'elle a déséquilibré ainsi Yvan qui s'est pris les pieds ds le tuyau d'arrosage.... son dernier mot marmonné, mimé plutot ! car il s'est entaillé la langue e tombant....avant de la quitter sur un brancard :
"Beauté, je ne te pardonnerais jamais si je ne peux reprendre la navigation....en plus...ta jupe est moche....!"
aux dernières nouvelles, elle est à la recherche d'un autre as de la gâchette pour descendre Pierre et Yvan...
The end
Cath7790- FAFette addict
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Re: A lire ou relire
Numéro 3
Elle ouvrit les yeux, s'étira et sourit. Le soleil qui dardait ses rayons dans sa chambre la mit de bonne humeur. Elle se leva, caressa au passage le chat qui s'était glissé sous le lit pendant la nuit (vilain matou, tu sais que tu ne peux pas visiter les chambres, pourtant!) et passa dans la salle de bain. Quelques minutes et ablutions plus tard, elle s'installe devant l'ordinateur, l'alluma et attendit patiemment. La première chose qu'elle fit fût consulter ses mails et elle manqua de s'étouffer en voyant l'adresse de l'un des messages reçus.
message privé à l'attention de tous les chats
résidant en France et en Navarre :
" TOUT MAITRE d'un HUMAIN non tatoué et non vacciné et NON TENU EN LAISSE sera passible d'une amende allant de 6 à 10.000 croquettes....prière de contacter Maitre Stevens en cas de constatation d'une des infractions sus-mentionnées.."
Elle courutionna au frigo pour avaler sa dernière bouteille de lait-fraise....et revint se frotter les yeux devant la bécane-à-messages....
Non, elle ne rêvait pas... Elle se pinça encore une fois pour en être sûre... Le message était toujours là! Et l'envoyeur n'était autre que fribulle, son chat persan qu'elle adorait, ce charmeur de matou. Non, ce n'était pas possible, l'un de ses amis lui faisait une farce, se dit-elle en ricanant bêtement. Restait à savoir qui... Comment se défendre lorsque l'on ne connait pas son assaillant? Elle se mordit la lèvre inférieure, songeuse.
Tout à l'heure elle irait voir son frère informaticien afin qu'il puisse l'aider dans ses recherches. quand même elle n'en avait pas beaucoup de contacts, il lui serait facile de retrouver le farceur. un coup d'oeil vers son chat, on ne sait jamais. puis elle décida d' enregistrer le mail sur son ordi. une amende de 10 000 croquettes, comment allait elle faire?
Elle vérifia la date, oui, c'était bien celle du jour... Elle décida de ne pas s'en soucier plus longtemps, son frère l'aiderait bien assez tôt. Elle vida le contenu d'une boîte de wh*** dans l'écuelle de fribulle et se prépara un petit déjeuner bien consistant. Elle mangea avec plaisir, tandis que son chat adoré se pourléchait les babines. Malgré sa bonne résolution, son esprit revenait sans cesse à cet email...
Mais il ne fallait pas, car elle avait beaucoup de travail. elle devait en effet cavaler toute la journée afin de préparer le transfert d'un célèbre joueur de foot étranger dans le club de sa ville....
Arrivée sur lepas de sa porte, elle éprouva une sensation fugitive de "déjà vécu"...
Prise de vertige, elle retourna avaler encore quelques croquettes, pris sa laisse....caressa une dernière fois son Humain derrière les oreilles comme il appréciait particulièrement depuis sa retraite forcée chez les Camélites,
(elle avait dû trouver dare dare une pension qui l'accepterait pendant ses voyages à travers l'Europe)...puis sortit son Humain afin de l'aérer quelques minutes........Soudain, une date lui revint...celle de la Fête Internationale des Humains Bio-chats....Un jour particulier où l'on pouvait pendant quelques heures, les laisser s'ébattre entre eux...tout en surveillant tout de même leurs réactions.....Leur nombre et leur sexe étaient soigneusement surveillés afin d'éviter une surpopulation....un service à leur rendre malgré eux afin d'éviter un retour de l'ancien temps...où ils étaient maitres de la planète....jusqu'à leur solitude extrème où ils se mirent à vivre en symbiose tellement étroite avec leurs félins....que ceux ci n'eurent qu'une solution...la Révolte....afin de préserver leur propre liberté....
The End
Cath7790- FAFette addict
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Re: A lire ou relire
Numéro 4
Tout allait bien, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle s'étira langoureusement, offrit son visage au soleil, avec délectation. Quel bel été, quelle joie de pouvoir se reposer quelques jours, loin de la ville, du stress et de la pollution, ne plus entendre les freins des voitures, les pneus qui crissent sur la route, les klaxons... Rien qu'à l'idée, elle frissonna. Ah oui, décidemment, ce mois de juin était idyllique!
Ne manque plus que son mari , qui doit la rejoindre dans quelques jours. En attendant, elle compte bien profiter dans sa tranquillité. Profiter de chaque promenade en solitaire, de chaque instant de silence ... Personne ne viendrait la déranger, hormis le facteur qui passe tard dans la matinée...
D'ailleurs, elle l'attend en ce moment même. Elle espére qu'il ne sera pas en retard, car il doit lui apporter quelque chose de trés important...Pour sa tranquillité d'esprit.
Oui, sa tranquillité d'esprit, car si dans ses bagages les vêtements étaient légers, elle avait tout de même un poids sur la conscience. Dommage qu'il faille y penser, cela gâchait quelque peu la beauté du moment. Mais ce colis, elle devait le recevoir... Elle tenta de penser à son repas du soir, elle envisageait de préparer des brocolis... Malheureusement, elle ne pouvait pas oublier ce qu'elle avait fait, ce qui avait été dit... Même si elle le regrettait, même si elle avait des remords...
En passe de succomber à son irrépressible et compulsive tentation de dévaliser les magasins afin d'apaiser ses tourments, elle décida, en bonne capitaine de majorettes, de répéter plutôt quelques notes de tambour pour le défilé de ce soir ....celà acheverait certes d'irriter pour la journée sa voisine dotée d'une gesticulante marmaille......mais épargnerait la carte bleue de son couple....! et lui calmerait les nerfs....
Une pensée fugace traversa son esprit alors qu'elle rattrapait son baton une nouvelle fois :qu’allait-il pensé son petit mari lorsqu’il reviendrait après sa dure journée de labeur , lui qui était toujours si réservé, sortirait-il de ses gonds !
Pour une fois agirait-il comme le vrai male qu’elle pensait avoir épousé ?
Ou serait-il encore et toujours le gentil poussin attentionné, cherchant les jupes de sa poule de MERE
Elle s'ébroua, après tout, qu'importe, tout le monde traînait des casseroles, et elle n'était ni la première ni la dernière. Quant à sa chipie de belle-mère, mieux valait ne pas y penser, ou elle allait faire une crise d'urticaire. La belle-mère était une affreuse mégère gérante d'un magasin de machines à laver. La sonnette de la porte d'entrée retentit, elle se leva d'un bond, le voilà, le facteur, avec son précieux colis! Fébrile, elle courut l'accueillir.
La main sur la poignée ,elle hésita ;il était encore temps de renoncer .le carillon qui tinta une nouvelle fois la fit sortir de sa torpeur, le sort était jeté ,rien ne pouvait plus se mettre en travers de sa route .Une plainte presque inaudible parvint jusqu’à ses oreilles , elle ouvrit !
Un homme était agenouillé sur le palier , son uniforme de La Patrouille De France la laissa pantoise…
elle se rendit compte qu'elle avait gardé son costume de majorette et que ses jambes nues s'offraient à la vue du bel inconnu
(c'est chaud là les filles ! NDT )
Décontancée, elle chercha du regard un quelqconque paquet sous l'oeil hilare et égrillard du Patrouilleur en uniforme !elle se demanda aussi pourquoi :1 les hommes en uniforme ont UN PANTALON, EUX ???
2 les femmes doivent exhiber ELLES, leurs gambettes sous l'uniforme ???? 3 ....que diantre fabriquait ici ce patrouilleur ....??????????
un rapide silence, puis son comportement de grand dindon maladroit ne cachait pas de probables allures plus finaudes ...
il émanait de ce grand dadais une activité occulaire si intense ......
... elle l'imagina dans les airs aux commandes d'un si bel engin appareil....la magie opéra, comme on dit dans les romans Bovarysant....et...
... tout ce qu'elle trouva à lui dire de romantique fut:
-Mais que faites-vous à genoux devant ma porte, monsieur?
Elle sursauta en entendant sa propre voix, croassante et loin de l'image sexy qu'elle entendait donner. Tous ses fantasmes anéantis en deux secondes! Il se releva en souriant - un sourire à damner un saint, dents blanches de carnassier, yeux pétillants de malice - , s'apprêta à dire quelque chose et fut interrompu par l'arrivée du postier aux doigts couverts d'encre.
Ne pouvant résister à la tentation, elle s'excusa, couru dans sa chambre et sorti d'un tiroir une paire de lunettes de soleil. Mais pas n'immporte quelle lunette, au lieu de protéger ses yeux du soleil, elles lui permettaient de voir ....à travers des vêtements.
Une fois descendu, elle pretexta comme excuse, que ses yeux la faisait souffrir et qu'elle se sentait mieux avec des lunettes. Une vieille excuse qui fonctionne toujours. Elle regarda le jeune homme, et ce qu'elle vu la réjouit d'avances, ses vacances risquaient d'être mouvementées.
Elle hésita un court instant: elle avait vu, elle pouvait donc retirer les lunettes, mais cela risquait d'être louche. D'un autre côté, le spectacle était fort plaisant... Le patrouilleur et le postier prirent la parole au même moment et elle leva les mains:
-Stop! Chacun a son tour! Vous d'abord, dit-elle au postier.
Ce dernier lui tendit un colis, ce précieux colis qu'elle attendait avec tellement d'angoisse, un banal paquet brun avec le cachet de la poste. Elle le prit, signa le reçu et le postier s'en alla, légèrement perplexe. Elle se tourna vers le bel inconnu, regarda son colis, puis l'homme et...
que devait-elle faire ,claquer la porte et courir sur la terrasse pour ouvrir ce précieux colis, ou rester et continuer à deviser avec l'officier.
Elle balaya du regard les alentours, elle savait que sa voisine faisait partie de l' AFAFBM (Association des FAF aux Bonnes Moeurs) et qu'elle ne manquerai pas de lancer la rumeur .....
Elle se décida a enlevé ses lunettes, mais en baissant la tête ,elle vit , là juste à côté du nombril de son interlocuteur ..... mais oui , c'est un tatouage, minuscule , mais si reconnaissable un petit ours , non ce n'est pas vrai ,pas lui .........
Elle encaissa le choc ...
Après sa révocation de l'ordre du Grand Barreau de chaise, suite à sa défense dans la tourmente d' un scandale impliquant un magnat de l'immobilier, le beau patrouilleur l'avait en effet sollicitée au hasard d'une conférence sur le relogement des sans-abris afin de l'aider à s'intégrer dans son entreprise....Le poste avait été attribué à un autre mais s'en était suivi une relation passionnelle bien que chaotique ne répondant à aucun code amoureureux traditionnel....après quelques secondes de stupeur, elle....
rigéna intérieurement, allons allons, elle devait garder son calme. Se pouvait-il que cela ne soit pas une coincidence? Qu'il sache pertinnement bien qui elle était? Mais comment? Et pourquoi? Et surtout, pourquoi son visage avait à ce point changé? Quoique... Peut-être qu'à l'époque, leurs besoins bestiaux avaient occulté tout le reste. Elle chassa songeusement de la main une[color=red] libellule qui voletait, eut une pensée pour la bombonne de gaz dans la cave, si ça tournait mal, elle pourrait tout faire exploser...
Elle le fit s'installer rapidement sur le sofa, et fébrilement lui offrit un macaron de Tante Lulu, ne trouva qu'une phrase à lui tendre afin que la vague de chagrin ne l'épargne....
"t'as plus ton casque ?..."
Il la dévisagea comme si elle avait une araignée au plafond, il mordit dans le macaron et sourit, à nouveau ce sourire dévastateur qui lui retourna les sangs. Elle comprit qu'il ne la reconnaissait absolument pas, Seigneur, il devait sûrment être sous l'emprise d'une quelconque drogue, ou bien on lui avait fait un lavage de cerveau... Mais alors, c'était un piège!!
Elle se rendit compte du ridicule de sa situation, elle n’avait pas quitté son costume, en baragouinant quelques excuses elle le laissa seul et se dirigea vers la chambre pour se changer. Quelques minutes plus tard elle le surpris devant la baie vitrée faisant des signeaux de lumière à l’aide d’un boitier de DVD en direction d’un bateau qui passait au loin sur l’océan.
Son salon donnait directement sur la plage, c’est qui les avaient incité son mari et elle a loué cette résidence. Son raisonnement s’avérait être le bon , il l’avait reconnue , et comment faire maintenant pour ouvrir le colis , sans attirer l’attention , englué qu’il était dans tout ce papier collant,
...elle se sentit soudainement lasse et seule, comme éloignée de toute civilisation où les gens vivent paisiblement, sans tracas
apparent, et non prêts sans cesse à enfouir subrepticement leur vie dans une valise afin de fuir encore et encore...
une dernière velleité de normalité la chatouilla puis...
Elle se dirigea vers lui bien décider à mettre les choses au clair , il se retourne d’un bond , en lui souriant il lui tendit le DVD enregistrable qu’il tenait à la main .
« Tiens, en souvenir du bon vieux temps »
Elle le regarda éberluée : « de quoi s’agit-il ? »
« Ce sont des vidéos de tous les exploits que nous avons vécu ensemble ; j’en fait une de chacune de mes conquêtes, mais tu as été la plus prolifique, d’habitude un simple cd suffit »
Elle sourit tristement,ha ce n’est que cela dommage, « mais comment m’a tu retrouvé? »
Lui : « C’est mon petit secret ! »
Elle : « Et le bateau »
Lui : « Oh celui-là, c’est ma femme qui m’attend avec nos 7 enfants , je pars faire le tour du monde »
Elle le raccompagna jusqu’au portail et après lui avoir fait les bises réglementaires, elle se souvint du colis qui l’attendait, sans perdre une minute elle courut.
Il était là, trônant sur la table, quelques coups de cutter par-ci par-là et ça y était le carton s’ouvrit...
Elle éclata de rire: ce n'était pas ce qu'elle attendait, c'était même mieux! Un ravissant collier, envoyé par monsieur son mari. Tout à coup, elle fut ravie de ne pas avoir cédé à ses pulsions...
The end
Cath7790- FAFette addict
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Date d'inscription : 24/04/2008
Re: A lire ou relire
]
Elle le repoussa violemment et se leva d'un bond. Elle cria en postillonnant:
-Non, mais, pour qui vous vous prenez?!
Il rougit, bégaya, balbutia des mots sans queue ni tête et elle lui jeta un regard plus noir que noir.
Elle reprit, blême de rage:
-Non, mais, ce n'est pas possible, c'est incroyable!! On ne peut même plus prendre le métro sans se faire peloter! J'en ai plus que marre des pervers et des abrutis qui me cassent les pieds dans les transports en commun. Si vous osez me retoucher, je ne réponds plus de mes actes!!!
Elle serait bien descendue en marche pour changer de voiture, mais encore aurait-il fallut pouvoir ouvrir les portes. Elle traversa le wagon et se retrouva fasse à un miroir qui lui renvoya son reflet comme une gifle. Mon dieu, quelle tête, elle était en retard ce matin et elle n’avait pas eu le temps de se pomponner comme à son habitude. Elle qui était toujours tirée à 4 épingles,un désastre, et son esclandre n’avait rien arrangé .Mince son rendez-vous ,le plus important depuis des lustres,quelle tuile …….
Elle reprit son courage à deux mains et se remit de ses émotions. Elle tira sur l'alarme et tout se débloqua.
Le métro s'arrêta, elle sortit et elle fonça droit à son rendez-vous.
Quel enthousiasme ! Mais c'était tellement important.
Oui mais voilà ,on ne stoppe pas impunément le métro et avant qu'elle aie eu le temps d'arriver à l'air libre, deux agents de la Brigade de Répression contre les Tireurs d'Alarme lui mirent le grappin dessus .
Son euphorie retomba, il fallait faire vite, elle sortit donc quelques mots :
" klmsdjfpz,nc ùk¨KR M%QKR¨Z LOFDSM "
Les deux lascars se regardèrent décontenancés , encore une de ces touristes qui se croient tout permis !
Elle récidiva " kljiflvm ùlfepk ùù lfpzk ù" ..
est-ce que ça allait marcher ?
Visiblement, non ! Ils l'emmenèrent directement au poste de police le plus proche ! Elle se sentait perdue.
Comment allait-elle faire pour se faire comprendre ? Soudain, elle eut une idée . Elle décida de simuler un étouffement (de toute façon, son rendez-vous était raté, alors !). Ainsi, elle serait transférée dans un hôpital et là, on appelerait ses proches. Il ne fallait pas qu'on sache à propose de son casier judiciaire !
Alors qu'elle s'apprêtait à "s'étouffer", la main sur la gorge,une alarme retenti. Le feu !!!
Décidement cette journée démarre d'une façon extraordinaire. Les policiers tentaient vainement de calmer les personnes se trouvant là. Des délinquants en garde à vue se mirent à hurler et à taper dans les cellules. Elle profita de cette pagaille pour prendre la poudre d'escampette. Une fois dehors, aprés avoir bousculée des policiers venu en renfort mais ne prêtant aucune attention à elle, elle se mit à courir aussi vite qu'elle put. Elle fini par s'arrêter dans un bar, direction les toilettes. Par bonheur elles étaient propres et un grand miroir tronait au dessus du lavabo. Elle allait pouvoir essayer d'avoir figure humaine. Sur le point de sortir, elle remarqua, sur la petite fenêtre qui se refleter dans le miroir, une énorme croix , dessiner au rouge à lévres. Elles n'y était deux minutes avant, elle en était sure. La panique la gagna. Elle observa, toujours grâce au miroir, les signes étranges inscrit de part et d'autre de la partie supérieure de la croix. %µ££M?et µ%¨/;
Elle se demandait comment elle en était arrivée là. Elle tenait à sa vie mais apparemment, quelqu'un lui en voulait. Elle sortit une figurine de sa poche, le Saint-Christophe offert par sa mère avant de mourir sur son lit d'hôpital. Elle l'embrassa et le reposa. Maintenant, elle pouvait réfléchir à ces signes étranges !
Elle tâcha de se concentrer et de rester à l'écoute de son instinct. Mais que signifiait ces inscriptions ? Jamais elle n'avait été confrontée à ce genre de situation. Par chance, elle tenait toujours près d'elle son appareil photo numérique alors elle photographia ces inscriptions. Elle espérait ainsi avoir le temps de joindre un ami expert en la matière. Ensuite, elle sortit des toilettes et du bar en restant prudente.
Le message sur le miroir lui hantait l’esprit, on l’avait suivi, c’était certain. Il fallait vraiment qu’elle se rende à son rendez-vous, la journée était déjà bien avancée, pourvu que son interlocuteur soit encore là …Elle héla un taxi ,c’était plus sur que les transports en communs , elle s’engouffra dans celui-ci sans prêter attention à ce qui l’entourait, mais en jetant un coup d’œil sur la colonne morris de l’autre côté de la rue elle tressaillit en découvrant l’affiche qui s’y trouvait
Le bruit autour d'elle l'étourdissait. Elle ne savait plus où donner de la tête. Elle ne pouvait pas bouger les yeux de cette affiche. Que cela signifiait-il ? Elle voulut trouver du réconfort et continua sa route pour retrouver son ami, qui était également son rendez-vous. Avant, elle prit soin de photographier cette affiche...
Son estomac gargouilla, elle avait faim. Elle soupira, elle ne voulait pas faire attendre son ami, il devait certainement être déjà vert de rage qu'elle ne soit pas à l'heure... Et pourtant, si elle n'avalait rien, elle allait tourner de l'oeil. Elle scruta les alentours et découvrit l'enseigne d'un petit snack au bas de la rue. Victoire! Pleine d'entrain, elle se dépêcha pour y arriver, mais une main lui saisit le bras...
Une nouvelle fois ,elle fut prise d'effroi , elle n'osait pas se retourner..Elle n'en pouvait plus ,mais quand tout cela allait-il s'arrêter ? elle se jura de relire au plus vite "le guide des éclaireuses des castors juniors" son livre de la survie qui ne la quittait jamais ,et sa mention spéciale "faire face toujours et partout"
Elle se retourna, quand elle senti un souffle près de sa nuque, et que la main qui lui serrait le bras commencait à lui faire mal. Elle reconnu l'homme du métro, elle resta sans voix... voyant son air ahuri, l'homme lui jetta froidement: "rassurez-vous ce n'est pas mon habitude de "peloter" les jolies femmes dans le métro. Vous allez me suivre, nous savons que vous êtes dans le coup!"
Sa gorge s'assécha, ses jambes tremblèrent, elle se sentit faible et croassa d'une toute petite voix:
-Dans... dans le coup? Quel coup?
Il répliqua, les dents serrées:
-Allons, ne faites pas l'innocente, nous vous suivons depuis des mois, et maintenant nous vous avons vue à l'oeuvre!
Elle se redressa, reprit aplomb et rétorqua:
-C'est tout simplement de la diffamation!
Il éclata de rire:
-Relisez donc votre dictionnaire! Je ne suis pas joueur, mais je parierais que vous y êtes mêlée très très loin!
IL ajouta, d'un ton mystérieux:
"Vous croyez que le Grand Boss va vous laissez poursuivre votre activité sans rien dire? Vous marchez sur ses plates-bandes, Miss J'ai-rien-fait!"
Comme un serveur s'approchait, l'homme relâcha son bras mais la prevînt:
"J'ai une arme, ne faîtes pas d'esclandre, nous allons évaluer votre responsabilité dans cette affaire, ensuite vous rencontrez le Grand Boss."
Mais de quoi parlait-il ?? elle n’y comprenait plus rien !! et dire que toute cette méprise avait commencé ce matin ,dans le wagon lorsque cet inconnu avait glissé sa main sous sa jupette.En y repensant ,elle se souvint du regard entendu qu’il avait, et lui trouva une ressemblance certaine avec le Sculpteur un taré de la garde rapporchée du Grand Boss .
Un coup de fil la réveilla, elle etait en sueur, son coeur palpitait. avait-elle rêvé tout ça?
"Relax Cocotte" se dit-elle pour se calmer, elle prit le temps de regarder autour d'elle et ce qu'elle vit lui coupa le souffle. Ses Nerfs se contractèrent, elle manquait d'air. Le cauchemar n'etait pas terminé. Elle décrocha le téléphone.
Elle soupira et répondit d'un air blasé : "Oui ?". On raccrocha. Que faisait-elle dans son lit alors que deux minutes plus tôt, elle était dans un bar. Enfin, c'est ce qu'elle croyait. Elle en resta muette...
Elle n'osait rien faire : se lever, se laver, téléphoner, parler ? Matériellement, la seule chose évidente pour elle était de rester clouée au lit ! Elle n'avait envie que d'une chose : se prendre un bon bain de boue et disparaître...
Le téléphone sonna à nouveau. Elle décrocha au bout de trois sonneries, tout en dévisageant la rangée de soldats alignés au pied de son lit. Mais au fait, ce n'était pas son lit, ce n'était pas sa chambre, ce n'était pas son pyjama, était-ce même sa tête?! Elle ne l'avait probablement plus toute, sa tête!! Une voix venue d'outre-tombe (oui, c'est facile), chuchota - si tant est-ce possible - :
-Marie-Antoinette, ta tête va tomber!
-Hein, quoi, mais je m'appelle Lalie, il y a erreur sur la personne!
et oui, quelle stupeur ! pas de médias mais une foule de gens habillés comme au 18° siècle... Mais qu'arrivait-il ?
Il est manifeste qu'on avait subi un changement de siècle ; était-ce un retour dans le passé ? Etait-elle vraiment Marie-Antoinette ou Lalie dans le passé ? Ou quelques minutes plus tôt Maire-Antoinette dans le futur ? Mon Dieu ! Quelle confusion.
Elle porta sa main à ses lèvres et réprima un hurlement. Les soldats grimaçaient, se tordaient de douleur, leurs traits se transformaient peu à peu, impossible, quelles bestioles devenaient-ils donc?! Cela ne pouvait être, elle vivait un atroce cauchemar, mais pourtant, elle s'était réveillée... Une petite voix lui chuchota à l'oreille:
-En es-tu sûre, Lalie, en es-tu sûre, Marie-Antoinette?
Elle aurait aimé avoir un miroir pour voir de quoi elle avait l'air. La réalité semblait démente...
Quelle journée ! Elle devait s'approcher de cette fenêtre.
Son corps etait engourdi mais son cerveau etait de plus en plus eveillé, elle se rappellait des bribes de la veille quand le "gorille" peloteur du Grand Boss avait braqué une arme sur elle dans un endroit public....elle essayait maintenant d'atteindre cette fenêtre et son corps le lui refusait toute obéissance. Le "gorille" l'avait drogué, sans aucun doute. Mais pour quel motif? Son cerveau sortit de la brume, toutes ces hallucinations etaient dûes à la drogue, elle s'ecroula à quelques centimètres de la fenêtre et tomba de tout son poids sur la moquette, juste le temps de sentir une odeur etrange.....la moquette sentait l'huile de vidange!?
Un morceau de papier collant dans son champ de vision, un papillon voletant au-dessus de sa tête comme sorti d'une pochette surprise qu'un admirateur inconnu lui aurait envoyé... Elle se souvint du fanatisme avec lequel elle avait réagi lorsque l'homme l'avait pelotée dans le métro... Le métro, mais oui, c'est là qu'elle était, allongée sur le sol, elle avait tout simplement perdu connaissance. Rouge de confusion, elle se releva, personne dans la rame, personne n'était venu à son secours, ah, la société individualiste d'aujourd'hui, et sorti doucement rejoindre la nuit froide.
Numéro 5
Elle le repoussa violemment et se leva d'un bond. Elle cria en postillonnant:
-Non, mais, pour qui vous vous prenez?!
Il rougit, bégaya, balbutia des mots sans queue ni tête et elle lui jeta un regard plus noir que noir.
Elle reprit, blême de rage:
-Non, mais, ce n'est pas possible, c'est incroyable!! On ne peut même plus prendre le métro sans se faire peloter! J'en ai plus que marre des pervers et des abrutis qui me cassent les pieds dans les transports en commun. Si vous osez me retoucher, je ne réponds plus de mes actes!!!
Elle serait bien descendue en marche pour changer de voiture, mais encore aurait-il fallut pouvoir ouvrir les portes. Elle traversa le wagon et se retrouva fasse à un miroir qui lui renvoya son reflet comme une gifle. Mon dieu, quelle tête, elle était en retard ce matin et elle n’avait pas eu le temps de se pomponner comme à son habitude. Elle qui était toujours tirée à 4 épingles,un désastre, et son esclandre n’avait rien arrangé .Mince son rendez-vous ,le plus important depuis des lustres,quelle tuile …….
Elle reprit son courage à deux mains et se remit de ses émotions. Elle tira sur l'alarme et tout se débloqua.
Le métro s'arrêta, elle sortit et elle fonça droit à son rendez-vous.
Quel enthousiasme ! Mais c'était tellement important.
Oui mais voilà ,on ne stoppe pas impunément le métro et avant qu'elle aie eu le temps d'arriver à l'air libre, deux agents de la Brigade de Répression contre les Tireurs d'Alarme lui mirent le grappin dessus .
Son euphorie retomba, il fallait faire vite, elle sortit donc quelques mots :
" klmsdjfpz,nc ùk¨KR M%QKR¨Z LOFDSM "
Les deux lascars se regardèrent décontenancés , encore une de ces touristes qui se croient tout permis !
Elle récidiva " kljiflvm ùlfepk ùù lfpzk ù" ..
est-ce que ça allait marcher ?
Visiblement, non ! Ils l'emmenèrent directement au poste de police le plus proche ! Elle se sentait perdue.
Comment allait-elle faire pour se faire comprendre ? Soudain, elle eut une idée . Elle décida de simuler un étouffement (de toute façon, son rendez-vous était raté, alors !). Ainsi, elle serait transférée dans un hôpital et là, on appelerait ses proches. Il ne fallait pas qu'on sache à propose de son casier judiciaire !
Alors qu'elle s'apprêtait à "s'étouffer", la main sur la gorge,une alarme retenti. Le feu !!!
Décidement cette journée démarre d'une façon extraordinaire. Les policiers tentaient vainement de calmer les personnes se trouvant là. Des délinquants en garde à vue se mirent à hurler et à taper dans les cellules. Elle profita de cette pagaille pour prendre la poudre d'escampette. Une fois dehors, aprés avoir bousculée des policiers venu en renfort mais ne prêtant aucune attention à elle, elle se mit à courir aussi vite qu'elle put. Elle fini par s'arrêter dans un bar, direction les toilettes. Par bonheur elles étaient propres et un grand miroir tronait au dessus du lavabo. Elle allait pouvoir essayer d'avoir figure humaine. Sur le point de sortir, elle remarqua, sur la petite fenêtre qui se refleter dans le miroir, une énorme croix , dessiner au rouge à lévres. Elles n'y était deux minutes avant, elle en était sure. La panique la gagna. Elle observa, toujours grâce au miroir, les signes étranges inscrit de part et d'autre de la partie supérieure de la croix. %µ££M?et µ%¨/;
Elle se demandait comment elle en était arrivée là. Elle tenait à sa vie mais apparemment, quelqu'un lui en voulait. Elle sortit une figurine de sa poche, le Saint-Christophe offert par sa mère avant de mourir sur son lit d'hôpital. Elle l'embrassa et le reposa. Maintenant, elle pouvait réfléchir à ces signes étranges !
Elle tâcha de se concentrer et de rester à l'écoute de son instinct. Mais que signifiait ces inscriptions ? Jamais elle n'avait été confrontée à ce genre de situation. Par chance, elle tenait toujours près d'elle son appareil photo numérique alors elle photographia ces inscriptions. Elle espérait ainsi avoir le temps de joindre un ami expert en la matière. Ensuite, elle sortit des toilettes et du bar en restant prudente.
Le message sur le miroir lui hantait l’esprit, on l’avait suivi, c’était certain. Il fallait vraiment qu’elle se rende à son rendez-vous, la journée était déjà bien avancée, pourvu que son interlocuteur soit encore là …Elle héla un taxi ,c’était plus sur que les transports en communs , elle s’engouffra dans celui-ci sans prêter attention à ce qui l’entourait, mais en jetant un coup d’œil sur la colonne morris de l’autre côté de la rue elle tressaillit en découvrant l’affiche qui s’y trouvait
Le bruit autour d'elle l'étourdissait. Elle ne savait plus où donner de la tête. Elle ne pouvait pas bouger les yeux de cette affiche. Que cela signifiait-il ? Elle voulut trouver du réconfort et continua sa route pour retrouver son ami, qui était également son rendez-vous. Avant, elle prit soin de photographier cette affiche...
Son estomac gargouilla, elle avait faim. Elle soupira, elle ne voulait pas faire attendre son ami, il devait certainement être déjà vert de rage qu'elle ne soit pas à l'heure... Et pourtant, si elle n'avalait rien, elle allait tourner de l'oeil. Elle scruta les alentours et découvrit l'enseigne d'un petit snack au bas de la rue. Victoire! Pleine d'entrain, elle se dépêcha pour y arriver, mais une main lui saisit le bras...
Une nouvelle fois ,elle fut prise d'effroi , elle n'osait pas se retourner..Elle n'en pouvait plus ,mais quand tout cela allait-il s'arrêter ? elle se jura de relire au plus vite "le guide des éclaireuses des castors juniors" son livre de la survie qui ne la quittait jamais ,et sa mention spéciale "faire face toujours et partout"
Elle se retourna, quand elle senti un souffle près de sa nuque, et que la main qui lui serrait le bras commencait à lui faire mal. Elle reconnu l'homme du métro, elle resta sans voix... voyant son air ahuri, l'homme lui jetta froidement: "rassurez-vous ce n'est pas mon habitude de "peloter" les jolies femmes dans le métro. Vous allez me suivre, nous savons que vous êtes dans le coup!"
Sa gorge s'assécha, ses jambes tremblèrent, elle se sentit faible et croassa d'une toute petite voix:
-Dans... dans le coup? Quel coup?
Il répliqua, les dents serrées:
-Allons, ne faites pas l'innocente, nous vous suivons depuis des mois, et maintenant nous vous avons vue à l'oeuvre!
Elle se redressa, reprit aplomb et rétorqua:
-C'est tout simplement de la diffamation!
Il éclata de rire:
-Relisez donc votre dictionnaire! Je ne suis pas joueur, mais je parierais que vous y êtes mêlée très très loin!
IL ajouta, d'un ton mystérieux:
"Vous croyez que le Grand Boss va vous laissez poursuivre votre activité sans rien dire? Vous marchez sur ses plates-bandes, Miss J'ai-rien-fait!"
Comme un serveur s'approchait, l'homme relâcha son bras mais la prevînt:
"J'ai une arme, ne faîtes pas d'esclandre, nous allons évaluer votre responsabilité dans cette affaire, ensuite vous rencontrez le Grand Boss."
Mais de quoi parlait-il ?? elle n’y comprenait plus rien !! et dire que toute cette méprise avait commencé ce matin ,dans le wagon lorsque cet inconnu avait glissé sa main sous sa jupette.En y repensant ,elle se souvint du regard entendu qu’il avait, et lui trouva une ressemblance certaine avec le Sculpteur un taré de la garde rapporchée du Grand Boss .
Un coup de fil la réveilla, elle etait en sueur, son coeur palpitait. avait-elle rêvé tout ça?
"Relax Cocotte" se dit-elle pour se calmer, elle prit le temps de regarder autour d'elle et ce qu'elle vit lui coupa le souffle. Ses Nerfs se contractèrent, elle manquait d'air. Le cauchemar n'etait pas terminé. Elle décrocha le téléphone.
Elle soupira et répondit d'un air blasé : "Oui ?". On raccrocha. Que faisait-elle dans son lit alors que deux minutes plus tôt, elle était dans un bar. Enfin, c'est ce qu'elle croyait. Elle en resta muette...
Elle n'osait rien faire : se lever, se laver, téléphoner, parler ? Matériellement, la seule chose évidente pour elle était de rester clouée au lit ! Elle n'avait envie que d'une chose : se prendre un bon bain de boue et disparaître...
Le téléphone sonna à nouveau. Elle décrocha au bout de trois sonneries, tout en dévisageant la rangée de soldats alignés au pied de son lit. Mais au fait, ce n'était pas son lit, ce n'était pas sa chambre, ce n'était pas son pyjama, était-ce même sa tête?! Elle ne l'avait probablement plus toute, sa tête!! Une voix venue d'outre-tombe (oui, c'est facile), chuchota - si tant est-ce possible - :
-Marie-Antoinette, ta tête va tomber!
-Hein, quoi, mais je m'appelle Lalie, il y a erreur sur la personne!
et oui, quelle stupeur ! pas de médias mais une foule de gens habillés comme au 18° siècle... Mais qu'arrivait-il ?
Il est manifeste qu'on avait subi un changement de siècle ; était-ce un retour dans le passé ? Etait-elle vraiment Marie-Antoinette ou Lalie dans le passé ? Ou quelques minutes plus tôt Maire-Antoinette dans le futur ? Mon Dieu ! Quelle confusion.
Elle porta sa main à ses lèvres et réprima un hurlement. Les soldats grimaçaient, se tordaient de douleur, leurs traits se transformaient peu à peu, impossible, quelles bestioles devenaient-ils donc?! Cela ne pouvait être, elle vivait un atroce cauchemar, mais pourtant, elle s'était réveillée... Une petite voix lui chuchota à l'oreille:
-En es-tu sûre, Lalie, en es-tu sûre, Marie-Antoinette?
Elle aurait aimé avoir un miroir pour voir de quoi elle avait l'air. La réalité semblait démente...
Quelle journée ! Elle devait s'approcher de cette fenêtre.
Son corps etait engourdi mais son cerveau etait de plus en plus eveillé, elle se rappellait des bribes de la veille quand le "gorille" peloteur du Grand Boss avait braqué une arme sur elle dans un endroit public....elle essayait maintenant d'atteindre cette fenêtre et son corps le lui refusait toute obéissance. Le "gorille" l'avait drogué, sans aucun doute. Mais pour quel motif? Son cerveau sortit de la brume, toutes ces hallucinations etaient dûes à la drogue, elle s'ecroula à quelques centimètres de la fenêtre et tomba de tout son poids sur la moquette, juste le temps de sentir une odeur etrange.....la moquette sentait l'huile de vidange!?
Un morceau de papier collant dans son champ de vision, un papillon voletant au-dessus de sa tête comme sorti d'une pochette surprise qu'un admirateur inconnu lui aurait envoyé... Elle se souvint du fanatisme avec lequel elle avait réagi lorsque l'homme l'avait pelotée dans le métro... Le métro, mais oui, c'est là qu'elle était, allongée sur le sol, elle avait tout simplement perdu connaissance. Rouge de confusion, elle se releva, personne dans la rame, personne n'était venu à son secours, ah, la société individualiste d'aujourd'hui, et sorti doucement rejoindre la nuit froide.
The end
Cath7790- FAFette addict
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Re: A lire ou relire
Numéro 6
Le vent cingla ses cheveux, elle rattrapa de justesse son écharpe qui s'envolait et soupira. Encore dix minutes et elle serait chez elle, encore dix minutes et elle pourrait laisser libre cours à sa peine. Elle n'avait pas voulu pleurer devant ses collègues, elle n'avait pas désirer se montrer faible. Pourquoi, après tout? Elle aurait pu rencontrer une épaule compatissante. Non, non, et non, le chagrin, c'est pour les intimes, lui avait dit et redit sa grand-mère.
Elle eu une image récurrente, celle qui lui revenait toujours lorsqu'elle pensait à sa grand-mère:
Près du poële, son aïeule faisait griller des chataignes, un disque 78 tours beguaillait le Bolero de Ravel, et le chat dormait sur le rebord de la fenêtre, inondé de soleil. Bien souvent, ces moments de douceur lui rechauffaient le coeur et sa peine se volatilisait dans l'instant mais aujourd'hui, rien n'y faisait, sa gorge etait nouée, ses yeux, embués de larmes, elle allait s'effondrer avant même d'arriver devant son perron.
Elle n'avait même pas faim alors que d'ordinaire, elle se précipitait sur les champignons...
Elle ne supporatit pas qu'il puisse la quitter, elle, si douée, si jolie. Quel goujat !
Après ces quelques semaines de passion si intense, elle se retrouvait face à un grand vide. Cet homme était décidément machiavélique. Il lui avait promis monts et merveilles, mais, dans le fond, elle le savait depuis le début : il ne quitterait jamais sa femme. Prêt à tout pour tester son pouvoir de séduction, il était toujours entouré de sa cour.
Pourtant, sa femme n'avait pas l'air géniale ! Elle l'avait rencontrée une ou deux fois lors de cocktails. Pas l'ombre d'un sourire. Coincée, de chez coincée...
elle avait les idees flou , faute de ne pas manger , de vivre de cet amour de passage et oui s'etais bien une simple aventure ! elle deçida de partir quelques jours a l'etranger pour sortir un peu de se cauchemar!!! 9h du matin gare de paris ,elle allume une cigarette et s'assoie en prenant un cafe en attendant son traim pour le sud , elle deçida de telephoner a une amie ......
Devant elle, un petit garçon sautillait sur les dalles. Vêtu d'un sweat shirt à capuche gris et d'un bermuda bleu marine, il s'était paré d'une cape fluo à l'effigie de Spiderman. Cette image l'a fit sourire...un enfant, un rayon de soleil...Mais oui, c'était bien cela le fond du problème : ce n'était pas cette fois-ci encore qu'elle avait rencontré le père de ses futurs enfants. Et pourtant, ce désir la rongeait depuis deux ans déjà. Elle imaginait ce petit être qui grandirait dans son corps et à qui elle aurait tant de choses à apprendre. Elle soupira de désespoir.
Zut! Si elle continuait de rêvasser encore, elle allait bien finir par rater son train.
Son coeur paraissait si lourd ! Et puis, elle se mit à jubiler rien qu'en pensant à sa vengeance. Et oui, il n'y avait pas de raison. Il ne s'en sortirait pas ainsi. A partir de cet instant, elle décida de mettre le "bordel" dans la vie de son amant.
Zut, zut, zut ! Elle rata son train. Il venait de lui passer devent les yeux. Décidément, elle n'avait pas les idées claires. Allez, on se reprend en main. Elle téléphona à son amie en lui disant que finalement, elle ne pouvait pas venir à cause de son travail. Elle n'aimait pas mentir mais c'était nécessaire. Elle voulait rester sur Paris pendant ses congés afin de se venger !
Pour pouvoir rayer de sa vie ce pourri, elle allait devoir y mettre le paquet. Que faire? Téléphoner à sa femme et tout lui dire? Pff, si ça se trouve, elle est au courant! Lui faire livrer des pizzas, des fleurs, des courses, rien que pour l'ennuyer? Pfff, trop gamin! Finalement, était-ce une si bonne idée que ça, se venger? Elle se leva lentement et croisa le regard d'un homme brun qui la dévisageait intensément. Elle hoqueta de surprise.
Autour d’elle, les silhouettes se pressaient de quais en quais afin de rejoindre des éparpillements de vies affamées toutes plus impétueuses les unes que les autres…
L’ombre d’un souvenir lui revint en boomerang dans les prunelles de l’inconnu près duquel une immense valise bardée d’astres ésotériques plaquées en guise d’étiquettes routardes …
A son sourire, elle le devina prêt à raviver d’anciennes images datant de ses premières années de job en intérim…
ah oui !!!
il s’agissait bien de ce directeur de petit cirque qui lui proposait d’acquérir en quelques leçons l’art et la manière d’exhiber un pauvre ours recroquevillé en cage et prétendument dompté..
malgré son besoin impérieux de gagner quelques mois de loyer en retard, elle avait refusé l’offre d’ajouter ainsi une nouvelle corde à son Cv , pourtant bien aussi miteux à l’époque ! que le pauvre ours…
Le manque d’argent ne pouvait certainement l'obliger à accepter de contrecarrer ses convictions bien établies en matière de respect animalier et écologique… !
Ayant mis enfin un souvenir sur l’insistance du regard de l’homme à la valise bariolée, elle tourna les talons, le plantant lui et ses congénères prédateurs…
L’odeur des chataignes de sa grand-mère lui manquait…
Prendre un autre train ? ….
Descendre à Marly Gaumont ?...
tout devenait enfin clair et souriant et facile…!!!!!!
Il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire : prendre le train ,mais pas en direction de Deauville comme elle l’avait prévu avec son amie.Elle se devait de retourner dans la maison familiale , comme au temps des couettes et des mercredis sans école.
Elle voulait retrouver le jambon-purée ,et les soirées au fond du jardin au cours desquelles elle et son cousin attendaient frigorifiés que Mamie Dentelle les appellent
Enfin assise dans ce fichu train!...Tiens, quelqu'un avait laissé traîner une fleur de lys sur la banquette en face d'elle. Un lys dont l'odeur enivrante venait titiller ses narines. Ce parfum lui était tellement familié, mais impossible de se souvenir pourquoi. Alors qu'elle essayait d'associer cette fragrance à un passage de sa vie, elle sombra dans un sommeil profond et réparateur. L'arrêt du train la réveilla brusquement. Alors qu'elle s'attendait à débarquer dans une minuscule gare de province, telle qu'elle était ancrée dans son souvenir, elle découvrit une gare gigantesque.
Elle glissa un regard par la fenêtre , la foule des jours de départ en vacances se déversait sur les quais telle une marée de boue marron .et dévastatrice
Un nom en lettres majuscules s’affichait au dessus de cette cohue, elle fut rassurée,
Elle avait encore du chemin à faire ,ses yeux se refermèrent ,et le balancement du train lui fit l’effet d’une berceuse , elle retrouvait ses rêves peuplés de clowns. aux nez rouges et aux costumes blancs .Le train s’engouffra dans un tunnel ,le compartiment fut plongé dans le noir
« NON ! « hurla-t-elle en se levant d’un bond
Tous les visages s'étaient tournés vers elle. Elle se rassit en murmurant un "pardon". Ses pommettes s'étaient légèrement empourprées alors qu'un sentiment de honte l'envahissait. Elle décida de fixer le sol jusqu'à l'arrivée. Ce voyage lui semblait décidément infini.
Enfin le train ralentit et elle put lire "CAEN" en lettres capitales. De là, elle prendrait un taxi jusqu'à Biéville-Beuville. Malheureusement, elle allait devoir prendre son mal en patience. En ce mercredi ensoleillé de vacances scolaires, les parisiens avaient été attirés comme des aimants par les vastes plages du débarquement.
Elle attendit que le train s'immobilise pour se lever. Elle réfléchit à ce qu'elle allait faire, descendit sur le quai et se réfugia dans une cabine téléphonique. Elle observa les photos qu'elle avait prises, avait-elle besoin d'un justificatif? Elle n'était pas folle, tout de même! Elle saisit le combiné du téléphone, s'apprêta à composer un numéro lorsqu'un tentacule glacé lui agrippa le coeur, sa respiration se coupa et elle tomba au sol, inanimée.
Sa carte de réduction SNEF glissa hors de sa poche…Son sac, se vida également, entrainé dans sa chute…sa brosse à cheveux qui lui servait à brosser sa magnifique chevelure qui n’avait nul besoin d’être colorée , le Créateur l’ayant aimablement dotée au moins sur le plan capillaire,, sa trousse pharmacie de secours explosa, répandant alors tous ses flacons d’huiles essentielles précieux à la marjolaine !!!!
Un voyageur incommodé s’efforça alors d’ouvrir la porte de la cabine téléphonique afin de l’aider à échapper aux odeurs puissantes…
Elle ressentit alors de vagues picotements, une bestiole ayant profité de l’aubaine pour venir, tel le taon de Socrate parmi les questions existentielles de ses congénères, vaguement apeurés par son évanouissement….
mais que Diantre ! qu’est-ce qui pouvait bien lier toutes ces personnes sur ce quai ?
Elle aperçut tout à coup, alors, un wagon de marchandises sans fenêtre, sur lequel d’anciens graffitis mal effacés racontaient les malheurs d’un chanteur punk idôlatré….
Une larme glissa lentement le long de ses joues pales, son malaise lui valu des regards soupçonneux de la part de ses anciens compagnons de voyage amassés autour d'elle.Un homme à l'allure immonde l'aida à se relever.Elle se sentit confuse de s'être donner une nouvelle fois en spectacle ,elle bredouilla quelques excuses en affirmant que tout allait bien pour elle .Elle aurait préféré passer inaperçu pour son retour au bercail , c'était raté
Elle sortit de la gare et appela un taxi. Pendant le trajet, elle se remémora toutes les émotions de la journée. Enfin arrivé chez elle, elle déposa ses bagages, se servit à boire et alla mettre son vinyl préféré. Assise sur son fauteuil, elle laissa la chanson s'imprégner en elle et en éprouva une telle jouissance, que toute sa tristesse s'envola.
Puis elle se rendit compte, mortifiée, qu'elle était chez elle, dans son appartement, et pas dans la maison de ses parents, ce qu'elle avait pourtant en tête en prenant le train, Dieu, que devaient-ils ressentir en cet instant, aux qui l'attendaient? Son père, éditeur de renom, ne serait certes pas heureux, ils avaient tellement de mal à se voir, chacun avec son agenda sur-booké... Les aléas de cette fichue vie moderne, où tout n'est que précipitation et coups bas...
cette fichue vie moderne où les crapauds morbides ne se transformaient jamais en princes farfelus,
où loin des côtillons et serpentins dorés, sa morne existence ressemblait davantage à celle d'une autruche en cage qu'à une auréole d'angélique princesse,
où malgré la mobilisation de toute son énergie amoureuse, ses appels de sirène ne s'entendaient guère plus loin que les premières bulles en surface de son éternel aquarium...
où au delà de ses chantages à des Méphisto crapuleux, pourtant bien décidés tous à lui voler les dernières plumes de son âme,
elle ne parvenait pas à se détacher des illusoires promesses d'une jeunesse qui la quittait peu à peu..........
The end
Cath7790- FAFette addict
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Date d'inscription : 24/04/2008
Re: A lire ou relire
Numéro 7
L'homme s'élança et fut cueilli par un direct du droit au menton. Interloqué, il recula, porta sa main à son visage. Il considéra un instant son assaillant, secoua la tête, non, impossible, une femme ne peut pas avoir cette force! Mais ladite femme ne lui laissa pas le temps de réfléchir plus avant, elle envoya sa jambe en l'air et son pied, chaussé d'un escarpin pointu, foudroya l'entre-jambes du goujat qui avait eu le malheur de croiser son chemin.
Forte femme était un pléonasme dans l cas de cette furie qui jublilait semble t il d'avoir trouvé le point faibleà cet endroit...
Il eut préféré s'appeller Achille, le talon êut été moins douloureux, et le saignement en base de la taroupe lui arracha un grognement stupéfait...
Stupéfait, car il y avait de quoi: comment pouvait-il saigner là après un direct au menton. Il haussa son sourcil douloureux, sans mentir, il était abasourdi. Il voulut s'éloigner, marmonna quelques excuses, mais la diablesse enragée ne s'en laissa pas conter. Saisissant son sac, elle le fit tournoyer autour de sa tête et...
un nouvel uppercut simultané au tournoiement du sac l'envoyant ainsi dans un pays où les berceuses sont reines,
les bergères alanguies
et les anneaux ,
de splendides pièges à princesses sans dot ni donc trop de prétention......
un dernier uppercut le cueillationna au niveau de la dentition , il s'écroulationna définitivement au pied du lave vaisselle entrebaillé...
un dernier regard balayant les plinthes, il eut une dernière vision de la décidemment forte femme dont il eut le privilège d'admirer furtivement les chevilles élégantes et dont la finesse le séduisationna malgré la douleur qui le plongeationna dans un béat et manifeste évanouissement...
Il sombra, et le délire l'accapara. Il vit un poulet, non, un gendarme, cavaler derrière une meute de lave-vaisselle, déchaînés, déversant de l'eau et de la mousse, il vit un dictionnaire géant vomir des tonnes de mots insolites, il tomba dans le noir et cessa de cauchemarder. La forte femme constata qu'il ne feignait pas son évanouissement, prit peur et se demanda que faire.
L'heure n'était plus à la gaudriole .Leurs jeux quotidiens tournaient de plus en plus à l'orage .Elle l'avait pourtant mis en garde ,mais rien n'y avait fait ...Il avait toujours une nouvelle trouvaille pour agrémenter leurs ébats
maintenant la forte femme en avait la certitude : ouvrir le coffret etait une malédiction !!!! il lui avait suffit de respirer la queue de renard pour qu'aussitôt son entrejambe ne soit que pourriture; fini la gaudriole et place à la teinture d'iode !!!!!!!
et l'autre espèce de balourd qui gisait au sol et
continuait à présent de réciter à voix haute le dictionnaire dans un incompréhensible charabia culinaire passant de la lettre "J" où les Jambons de Maité cotoyaient recettes médicinales jusqu'au "T" où et la perte du "I" de la Teinture d'Iode transormait son délire en galimatias d'Ode à la Tenture...
elle décida d'une finition ultime en son encontre dans un pléonasmatique effort pour s'extirper de cette ambiance malsaine...
un dernier baiser sur la taroupe puis ...elle partit vers d'autres soleils...
sur le versant de la sublime porte de la becasse matinal, elle crut devenir dingue !!!!!!! un juvenile streptocoque accompagné d'une poussière d'étoile avait licence à cette heure pour jouer au chasseur !!!!!! elle se dit alors il faut mastiquer son fromage qu'astiquer .....
....au menthol sa tronçonneuse pleine de sang. Car là était en réalité l'objet de leur dispute. Il prétendait que nettoyer l'engin avec de l'eau savonneuse suffirait, or, elle savait pertinnement que cela ne serait pas le cas. N'était-elle pas plus apte que lui? Elle était pourtant sa maîtressse du crime, celle qui l'avait initié à trucider en silence et sans laisser de preuves!
Elle lui jeta un regard courroucé, il gisait, toujours inconscient, la bouche ouverte, la bave coulant sur son menton. Où était donc le bel expert de ses dames?! Elle qui s'était dépensée sans compter pour lui enseigner ses ficelles, ah, le dévouement qui ne reçoit rien en retour! Elle haussa les épaules, qu'allait-elle en faire? L'occire lui aussi, un trait à la craie en plus sur son tableau déjà bien rempli? Un petit sourire ironique étira ses lèvres, elle imagina comment le...et puis non, il ne LA méritait pas!!!!
ne cherchez pas de paronyme à cela ou le sens étymologique de la chose; elle voulait simplement voguer vers un nouvel archipel où de succulents militaires la promèneraient dans un carrosse éléphantesque tiré avec application par des souris marrons sous une pluie de mimosa !!!!
elle étira ses membres dans une grimace et monta dans sa voiture .....
Malheureusement, seule l'espèce de nouille gisante avait connaissance du mot de passe capable de faire démarrer son fidèle destrier!
Elle réfléchit... Le cerveau de l'homme qui l'accompagnait étant plutôt atrophié, elle pensa qu'il n'avait pas dû abuser de beaucoup d'imagination pour pondre un mot de passe. Il se vantait d'être une fine lame, elle encoda ces quatre lettres, miracle, le moteur gronda! A moi, succulents militaires, s'écria-t-elle au moment où la grêle s'abattait sur le toit de la décapotable (elle venait de le relever, bien entendu!).
En y repensant, elle se dit que c'était dingue tout de même , tant d'histoire pour de la vaisselle restée sur le coin d'un évier ...on ne l'y reprendrait plus à jouer les FAFs dociles pour un macho ...elle aurait bien aussi fustiger contre ce déluge qui s'abattait sur elle ,mais elle songea que c'était la période de l'étiage et qu'un peu d'eau de ferait pas de mal à la pisciculture de son satané frère.
Elle enclencha les vitesses, appuya sur l'embr... mais, mais... et fut surprise de ne point en trouver. La cause ? Mais bien sûr! C'était une automatique! Elle haussa les yeux au ciel et poussa un soupir... Elle avait tendance à l'oublier, alors que c'était bien pratique, pour filer en douce après ses crimes. Elle grimaça et démarra en trombe, laissant derrière elle un homme à terre, un homme qui se relèverait seul et qui pesterait contre les femmes, contre les tueuses, contre le monde entier.
The end
Cath7790- FAFette addict
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Date d'inscription : 24/04/2008
Re: A lire ou relire
merci Caths, sacré boulot d'avoir rapatrié tous ces textes ! ça fait plaisir de relire
le bon temps où écrire pour s'éclater en se suivant les unes les autres, n'effrayait pas ?
le bon temps où écrire pour s'éclater en se suivant les unes les autres, n'effrayait pas ?
Heureuse Maman- FAFette d'argent
- Messages : 10363
Date d'inscription : 14/05/2008
Age : 38
Re: A lire ou relire
Mes préférées : N°3 et N°7 et vous ?
Cath7790- FAFette addict
- Messages : 1002
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: A lire ou relire
Les textes sont longs...
Si j'ai bien compris, ils sont écrits à plusieurs mains...(paragraphe après paragraphe?)
Les mots en rouge sont-ils des mots imposés, comme dans les logo-rallye?
Promis, je vais me mettre à la lecture!
Si j'ai bien compris, ils sont écrits à plusieurs mains...(paragraphe après paragraphe?)
Les mots en rouge sont-ils des mots imposés, comme dans les logo-rallye?
Promis, je vais me mettre à la lecture!
Clemenza- Modératrice
- Messages : 16338
Date d'inscription : 13/12/2009
Re: A lire ou relire
Clemenza a écrit:Les textes sont longs...
Si j'ai bien compris, ils sont écrits à plusieurs mains...(paragraphe après paragraphe?)
Les mots en rouge sont-ils des mots imposés, comme dans les logo-rallye?
Promis, je vais me mettre à la lecture!
Oui les textes ont été écrits à plusieurs claviers, paragraphe par paragraphe et les mots en rouge sont ceux qui étaient imposés, mais au choix tout de même aucune obligation de les utiliser dans l'ordre,
d'ailleurs n'hésite pas à nous rejoindre pour l'écriture d'une nouvelle histoire => [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Cath7790- FAFette addict
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Date d'inscription : 24/04/2008
Re: A lire ou relire
Mission accomplie...
Etant donné les conditions d'écriture, certains points faibles resurgissent dans tous les textes:
- des manquements au niveau orthographe et concordance des temps,
- un manque de cohérence et des confusions,
- une écriture qui ressemble à de l'oral retranscrit,
Mais je relève:
- quelques bons paragraphes,
- des points de vue intéressants
Texte 1: Narcose pour un clavier fou.
- beaucoup de clichés et de lieux communs,
- la chute est un peu prévisible.
Texte 2: Hommes bien sous tous rapports
- un peu confus
- trop d'apartés qui gênent la compréhension ...
Texte 3: Chat t'étonne?
- histoire abordée sous un angle original,
- style d'écriture "à la va vite".. dommage...
Texte 4: Ardeurs sous contrôle
- attention à la concordance des temps,
- thème très (trop) souvent exploité...
Texte 5: Un affreux réveil
- Un sujet social d'actualité, une situation "brûlante" au milieu de l'indifférence...
- attention à l'orthographe et aux clichés: ils mettent un bémol à la gravité du thème exploité.
Texte 6: Des-illusions.
- attention à l'orthographe et à la concordance des temps,
- attention au style, trop proche de l'oral retranscrit,
- situation (trop) souvent exploitée: confusion réalité-rêve-cauchemar-réalité,
- la lectrice que je suis est restée sur sa faim quant à la vengeance de l'héroïne délaissée...
Texte 7: La diva du direct
- chouette, une histoire qui commence par "Il" au lieu de "Elle"... mais qu'est-ce qu'il en prend, le bonhomme;..
-un petit polar original, quoiqu'un peu confus...
Voilà... vous me trouverez peut-être un peu sévère, mais je reconnais qu'il est difficile de ne pas tomber dans les pièges d'une écriture à plusieurs claviers...
Si l'expérience devait reprendre son envol, il me semble qu'il serait pertinent, pour chaque proposition d'écriture, de mettre en avant un des "caractères de l'écrit" à soigner...histoire de progresser...
Allez, zou... je serais bien partante....
Etant donné les conditions d'écriture, certains points faibles resurgissent dans tous les textes:
- des manquements au niveau orthographe et concordance des temps,
- un manque de cohérence et des confusions,
- une écriture qui ressemble à de l'oral retranscrit,
Mais je relève:
- quelques bons paragraphes,
- des points de vue intéressants
Texte 1: Narcose pour un clavier fou.
- beaucoup de clichés et de lieux communs,
- la chute est un peu prévisible.
Texte 2: Hommes bien sous tous rapports
- un peu confus
- trop d'apartés qui gênent la compréhension ...
Texte 3: Chat t'étonne?
- histoire abordée sous un angle original,
- style d'écriture "à la va vite".. dommage...
Texte 4: Ardeurs sous contrôle
- attention à la concordance des temps,
- thème très (trop) souvent exploité...
Texte 5: Un affreux réveil
- Un sujet social d'actualité, une situation "brûlante" au milieu de l'indifférence...
- attention à l'orthographe et aux clichés: ils mettent un bémol à la gravité du thème exploité.
Texte 6: Des-illusions.
- attention à l'orthographe et à la concordance des temps,
- attention au style, trop proche de l'oral retranscrit,
- situation (trop) souvent exploitée: confusion réalité-rêve-cauchemar-réalité,
- la lectrice que je suis est restée sur sa faim quant à la vengeance de l'héroïne délaissée...
Texte 7: La diva du direct
- chouette, une histoire qui commence par "Il" au lieu de "Elle"... mais qu'est-ce qu'il en prend, le bonhomme;..
-un petit polar original, quoiqu'un peu confus...
Voilà... vous me trouverez peut-être un peu sévère, mais je reconnais qu'il est difficile de ne pas tomber dans les pièges d'une écriture à plusieurs claviers...
Si l'expérience devait reprendre son envol, il me semble qu'il serait pertinent, pour chaque proposition d'écriture, de mettre en avant un des "caractères de l'écrit" à soigner...histoire de progresser...
Allez, zou... je serais bien partante....
Clemenza- Modératrice
- Messages : 16338
Date d'inscription : 13/12/2009
Re: A lire ou relire
et merci d'avoir participé et donné tes impressions.Clemenza a écrit:Mission accomplie...
Etant donné les conditions d'écriture, certains points faibles resurgissent dans tous les textes:
- des manquements au niveau orthographe et concordance des temps,
- un manque de cohérence et des confusions,
- une écriture qui ressemble à de l'oral retranscrit,
Mais je relève:
- quelques bons paragraphes,
- des points de vue intéressants
(...)
Voilà... vous me trouverez peut-être un peu sévère, mais je reconnais qu'il est difficile de ne pas tomber dans les pièges d'une écriture à plusieurs claviers...
Si l'expérience devait reprendre son envol, il me semble qu'il serait pertinent, pour chaque proposition d'écriture, de mettre en avant un des "caractères de l'écrit" à soigner...histoire de progresser...
Allez, zou... je serais bien partante....
Ne sois pas trop sévère avec nos littératures, c'est surtout un amusement et un partage, chacune y va de ses délires mais ça doit rester cohérent.
J'aime bien cet exercice d'écriture parce qu'il nous oblige à prendre en compte la copinaute qui a écrit avant nous. Nous sommes obligées de rebondir et bien souvent diverger de notre idée première.
Si tu es partante, une histoire est en cours par ici => [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Cath7790- FAFette addict
- Messages : 1002
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: A lire ou relire
Cath!
Je sais très bien que c'est le plaisir et le partage qui comptent en premier...)
Je sais très bien que c'est le plaisir et le partage qui comptent en premier...)
Clemenza- Modératrice
- Messages : 16338
Date d'inscription : 13/12/2009
Re: A lire ou relire
viviviviiiiiiiiii ! faut juste ..OSER !!!Cath7790 a écrit:(..)
Ne sois pas trop sévère avec nos littératures, c'est surtout un amusement et un partage, chacune y va de ses délires mais ça doit rester cohérent.
J'aime bien cet exercice d'écriture parce qu'il nous oblige à prendre en compte la copinaute qui a écrit avant nous. Nous sommes obligées de rebondir et bien souvent diverger de notre idée première.
le reste suivra
yyyyyyyyyes !!! viens vite !
Re: A lire ou relire
Oui, oui.... je me ferai une pause spéciale pour vous rejoindre )
Clemenza- Modératrice
- Messages : 16338
Date d'inscription : 13/12/2009
Re: A lire ou relire
Clemenza a écrit:Oui, oui.... je me ferai une pause spéciale pour vous rejoindre )
Cath7790- FAFette addict
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Date d'inscription : 24/04/2008
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