Jeu- Des mots, une histoire 3- (terminée)

Il s’agit d’écrire un texte suivi, à plusieurs, avec des mots imposés pris au hasard dans le dictionnaire (http://www.palabrasaleatorias.com/mots-aleatoires.php) (1 à 3 mots et 1 à 5 lignes par personne).

Avec vos imaginations débordantes, nous arriverons à un texte génial.

Attention, il doit bien évidemment être cohérent et suivi! 

N'hésitez pas, même si vous croyez - à tort - que vous ne savez pas écrire.


Les mots que vous choisissez sont à mettre en rouge dans le texte et la liste (à remettre sous votre texte)

sur une idée de Livvy fafette auteure

La sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.








Sueur - chirurgie - bagage - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius - ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou - baie - geler - sanglot - poumon - baril - blouse - jus.

La sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
...................................
Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................









Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius - ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou - baie - geler - sanglot - poumon - baril - blouse - jus.

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................
Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mis à vibrer..

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Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius - ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou - baie - geler - sanglot - poumon - baril - blouse - jus.

te revoilà FRANCE        


La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................
Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mis à vibrer..
........................................
Ce demi-frère qui l'avait amené à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée   incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ?
........... Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
...................................

Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius - ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
...................................
Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................
Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mis à vibrer..
........................................
Ce demi-frère qui l'avait amené à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
...................................

Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

...................................




Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius - ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

encoredelasoupe a écrit:

PS : HS : je n'arrive jamais à trouver le bon "rouge" pour rayer les mots utilisés
on ne pourrait juste les rayer ???.. en noir ...
ou une astuce  quasi automatique  

ne t'inquiète pas pour le "bon " rouge, il y a en a pas  sinon tu peux toujours remplacer les chiffres après les "ff" par quatre 0 [color=#ff0033*]=>[color=#ff0000*]

vivivivi , je vais essayer ça ...merci

le cyclone approche !!!!!!! qui s'occupe de notre héroïne ??????

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
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Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mis à vibrer..
........................................
Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
...................................

Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

...................................
alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
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Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius- ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................
Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mis à vibrer..
........................................
Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
...................................

Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

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alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite  de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
................................
Elle escalada la roche et s'agrippa au baril. Une araignée y avait tissé sa toile, elle l'a dégagea avec son téléphone qu'elle avait toujours en main.Le numéro qui s'était affiché lui était inconnu, pas le temps de discuter avec un vendeur de climatisation ou de four dernier cri.
Elle enjamba la large ouverture et se recroquevilla au fond du fût tout en se demandant ce qu'il avait bien pu contenir  
.........................................




Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius- ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision- kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

Qui va la sortir ou non de son baril ?????? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
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Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mis à vibrer..
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Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
...................................

Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

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alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite  de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
................................
Elle escalada la roche et s'agrippa au baril. Une araignée y avait tissé sa toile, elle l'a dégagea avec son téléphone qu'elle avait toujours en main.Le numéro qui s'était affiché lui était inconnu, pas le temps de discuter avec un vendeur de climatisation ou de four dernier cri.
Elle enjamba la large ouverture et se recroquevilla au fond du fût tout en se demandant ce qu'il avait bien pu contenir  
.........................................

Elle posa sa tète sur ses genoux, plaqua ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux. Ne plus penser au cyclone, un truc anodin voilà ce qu'il lui fallait à l'esprit ......la maison des vacances....le tournoi de boules....le jardin.....la lessive étendue sur la corde à linge.....les chemises qui virevoltent..... les caracos....les culottes de coton de Cousine Marthe....les slips kangourou de Cousin Roger.....
Le baril tremble, elle aurait du savoir qu'elle n'y arriverait pas. la présentatrice météo avait pourtant bien prévenu à la télévision.." restez chez vous !"
Mais elle était tellement en colère !


Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius- ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
...................................
Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................
Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mit à vibrer..
........................................
Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
...................................

Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

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alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite  de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
................................
Elle escalada la roche et s'agrippa au baril. Une araignée y avait tissé sa toile, elle l'a dégagea avec son téléphone qu'elle avait toujours en main.Le numéro qui s'était affiché lui était inconnu, pas le temps de discuter avec un vendeur de climatisation ou de four dernier cri.
Elle enjamba la large ouverture et se recroquevilla au fond du fût tout en se demandant ce qu'il avait bien pu contenir  
.........................................

Elle posa sa tète sur ses genoux, plaqua ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux. Ne plus penser au cyclone, un truc anodin voilà ce qu'il lui fallait à l'esprit ......la maison des vacances....le tournoi de boules....le jardin.....la lessive étendue sur la corde à linge.....les chemises qui virevoltent..... les caracos....les culottes de coton de Cousine Marthe....les slips kangourou de Cousin Roger.....
Le baril tremble, elle aurait du savoir qu'elle n'y arriverait pas. la présentatrice météo avait pourtant bien prévenu à la télévision.." restez chez vous !"
Mais elle était tellement en colère !
--------------
son téléphone se re-mit à vibrer mais toujours impossible d'avoir une communication , ni même de savoir d'où provenait l'appel...Elle espérait que peut-être... son demi-frère qui s'inquiéterait ?
Maintes fois, elle avait pensé  l'inviter et ce concert de jazz était un prétexte idéal de se revoir en terrain neutre, dépourvu de toute sentimentalité risquant de parasiter des retrouvailles embarrassées...
La tempête semblait dévier sa trajectoire à présent...Toujours partagée entre pensées toutes plus saugrenues les unes que les autres et la colère qui croissait en elle, proportionnelle aux souffles dehors, elle risqua un oeil par une éraillure dans le métal du baril.. si les vagues avaient nettoyé et évacué toute odeur de son abri improvisé salvateur, ses tympans avaient suffisamment souffert et malgré le soleil qui avait précédé le cyclone, elle commençait à sentir en posture comprimée son sang geler...
Sa blouse déchirée, ses bottines de luxe lacérées par le métal, l'avait transformée en marionnette calamiteuse,  telle une statuette échouée d'un navire attendant stoïquement son remorquage..
S'extirper rapidement de ce minuscule môle, courir vers  une foule, n'importe quelle foule..pourvu qu'elle ne palpite que d'ardeurs et de Vies retrouvées...



Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius- ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

mais pourquoi était-elle en colère ? qui va nous le dire ?

allez les fafettes ? qui veut profiter de ce jeu pour se défouler et exprimer une colère enfouie

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
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Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mit à vibrer..
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Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
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Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

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alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite  de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
................................
Elle escalada la roche et s'agrippa au baril. Une araignée y avait tissé sa toile, elle l'a dégagea avec son téléphone qu'elle avait toujours en main.Le numéro qui s'était affiché lui était inconnu, pas le temps de discuter avec un vendeur de climatisation ou de four dernier cri.
Elle enjamba la large ouverture et se recroquevilla au fond du fût tout en se demandant ce qu'il avait bien pu contenir  
.........................................

Elle posa sa tète sur ses genoux, plaqua ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux. Ne plus penser au cyclone, un truc anodin voilà ce qu'il lui fallait à l'esprit ......la maison des vacances....le tournoi de boules....le jardin.....la lessive étendue sur la corde à linge.....les chemises qui virevoltent..... les caracos....les culottes de coton de Cousine Marthe....les slips kangourou de Cousin Roger.....
Le baril tremble, elle aurait du savoir qu'elle n'y arriverait pas. la présentatrice météo avait pourtant bien prévenu à la télévision.." restez chez vous !"
Mais elle était tellement en colère !
--------------
son téléphone se re-mit à vibrer mais toujours impossible d'avoir une communication , ni même de savoir d'où provenait l'appel...Elle espérait que peut-être... son demi-frère qui s'inquiéterait ?
Maintes fois, elle avait pensé  l'inviter et ce concert de jazz était un prétexte idéal de se revoir en terrain neutre, dépourvu de toute sentimentalité risquant de parasiter des retrouvailles embarrassées...
La tempête semblait dévier sa trajectoire à présent...Toujours partagée entre pensées toutes plus saugrenues les unes que les autres et la colère qui croissait en elle, proportionnelle aux souffles dehors, elle risqua un oeil par une éraillure dans le métal du baril.. si les vagues avaient nettoyé et évacué toute odeur de son abri improvisé salvateur, ses tympans avaient suffisamment souffert et malgré le soleil qui avait précédé le cyclone, elle commençait à sentir en posture comprimée son sang geler...
Sa blouse déchirée, ses bottines de luxe lacérées par le métal, l'avait transformée en marionnette calamiteuse,  telle une statuette échouée d'un navire attendant stoïquement son remorquage..
S'extirper rapidement de ce minuscule môle, courir vers  une foule, n'importe quelle foule..pourvu qu'elle ne palpite que d'ardeurs et de Vies retrouvées...
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Elle se déplia littéralement et émergea du baril  , son poignet la faisait souffrir, ça n'était vraiment pas un as de la chirurgie qui l'avait opéré de son canal carpien encore douloureux.
Son regard se porta aux alentours, et le cyclone n'avait pas fait autant de dégâts qu'elle l'avait pensé, des arbres déracinés bien sur, des tuiles, des carreaux de céramique venant certainement de la fabrique toute proche, encore une qui a vu s'envoler son bénéfice avec l'ouragan.
Personne de blesser, ni humains ni animaux, c'était déjà ça .
Elle sentait le calme revenir, elle rejoignit la route et entreprit de revenir sur ses pas afin de s'expliquer une bonne fois pour toute, la fuite n'ayant jamais été la solution
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Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius- ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

Pleure pas.....je cogite....

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
...................................
Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
...................................
Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mit à vibrer..
........................................
Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
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Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

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alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite  de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
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Elle escalada la roche et s'agrippa au baril. Une araignée y avait tissé sa toile, elle l'a dégagea avec son téléphone qu'elle avait toujours en main.Le numéro qui s'était affiché lui était inconnu, pas le temps de discuter avec un vendeur de climatisation ou de four dernier cri.
Elle enjamba la large ouverture et se recroquevilla au fond du fût tout en se demandant ce qu'il avait bien pu contenir  
.........................................

Elle posa sa tète sur ses genoux, plaqua ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux. Ne plus penser au cyclone, un truc anodin voilà ce qu'il lui fallait à l'esprit ......la maison des vacances....le tournoi de boules....le jardin.....la lessive étendue sur la corde à linge.....les chemises qui virevoltent..... les caracos....les culottes de coton de Cousine Marthe....les slips kangourou de Cousin Roger.....
Le baril tremble, elle aurait du savoir qu'elle n'y arriverait pas. la présentatrice météo avait pourtant bien prévenu à la télévision.." restez chez vous !"
Mais elle était tellement en colère !
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son téléphone se re-mit à vibrer mais toujours impossible d'avoir une communication , ni même de savoir d'où provenait l'appel...Elle espérait que peut-être... son demi-frère qui s'inquiéterait ?
Maintes fois, elle avait pensé  l'inviter et ce concert de jazz était un prétexte idéal de se revoir en terrain neutre, dépourvu de toute sentimentalité risquant de parasiter des retrouvailles embarrassées...
La tempête semblait dévier sa trajectoire à présent...Toujours partagée entre pensées toutes plus saugrenues les unes que les autres et la colère qui croissait en elle, proportionnelle aux souffles dehors, elle risqua un oeil par une éraillure dans le métal du baril.. si les vagues avaient nettoyé et évacué toute odeur de son abri improvisé salvateur, ses tympans avaient suffisamment souffert et malgré le soleil qui avait précédé le cyclone, elle commençait à sentir en posture comprimée son sang geler...
Sa blouse déchirée, ses bottines de luxe lacérées par le métal, l'avait transformée en marionnette calamiteuse,  telle une statuette échouée d'un navire attendant stoïquement son remorquage..
S'extirper rapidement de ce minuscule môle, courir vers  une foule, n'importe quelle foule..pourvu qu'elle ne palpite que d'ardeurs et de Vies retrouvées...
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Elle se déplia littéralement et émergea du baril  , son poignet la faisait souffrir, ça n'était vraiment pas un as de la chirurgie qui l'avait opéré de son canal carpien encore douloureux.
Son regard se porta aux alentours, et le cyclone n'avait pas fait autant de dégâts qu'elle l'avait pensé, des arbres déracinés bien sur, des tuiles, des carreaux de céramique venant certainement de la fabrique toute proche, encore une qui a vu s'envoler son bénéfice avec l'ouragan.
Personne de blesser, ni humains ni animaux, c'était déjà ça .
Elle sentait le calme revenir, elle rejoignit la route et entreprit de revenir sur ses pas afin de s'expliquer une bonne fois pour toute, la fuite n'ayant jamais été la solution
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D'ailleurs sans doute le concert avait été annulé...Une bruine insolite succéda au cyclone, la sensation d'un froid revenu avec les ombres descendantes s'intensifia...Frissonnante, misérable petite souris ayant perdu son habituel aplomb pendant cette tempête, elle resserra son étole encore intacte en cherchant son deuxième gant de dentelle..
Perdu probablement pendant sa course ?
Et l'adresse ? perdue également ? Acte manqué ou fragilité finalement bienvenue pour un fil trop tenu entre eux brisé brutalement par les éléments qui venaient de se déchainer autour d'eux ?
Un florilège d'images égarées jusque là dans sa mémoire, tentait de reconstituer un puzzle de souvenirs qu'ils auraient pu avoir le droit de vivre, une collection de rires et de secrets chuchotés fraternellement ..
Malgré ses efforts, rien n'adhérait vraiment à la réalité de leur clan  explosé depuis la trahison d'un des leurs...
S'inquiétait il seulement de l'endroit où elle avait dû se réfugier avant de le rejoindre ?
Avait il envie lui aussi de recomposer un présent possible ?

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Sueur - chirurgie - bagages, - guillotine - cousin - téléphone - critique - climatisation - adresse - céramique - Confucius- ferraille - parachute - rimmel - inviter - jazz - souris - demi-frère - tournoi - ivoire - collection - araignée - élevé - four - gant - savoir - bénéfice - gramme - cyclone - remorquage - sourire - intendance - télévision - kangourou -baie - geler - sanglot - poumons - baril - blouse - jus.

La Sueur collait ses vêtements sur son corps , elle avait couru tout le long du chemin. Le cyclone n'était plus très loin  , elle le voyait se former là bas à l'horizon. Elle savait que dans quelques minutes seulement il serait sur elle.
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Délestée  pourtant de tous ses bagages, son rimmel devenu jus , seul vestige pathétique de civilité dérisoire, sa course pantelante semblait perdue d’avance…
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Elle cherchait l'adresse de son demi-frère quand son téléphone se mit à vibrer..
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Ce demi-frère qui l'avait amenée à se rapprocher d'un passé qu'elle voulait comprendre et mieux connaitre
Une pensée  incongrue dans cette quête vers un endroit sûr la fît sourire ..
Demi-frère, quelle drôle d'appellation !
Pouvait -on couper en deux ainsi un être humain ? Devrait- elle chercher à "D" ou à "F" dans son répertoire ?
Le  sable de la baie commençait à lui terroriser les poumons...
Au loin, un baril échoué ...
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Le cyclone se rapprochait dangereusement,  elle voyait tournoyer une multitude de morceaux de ferraille, sa peur redoubla, pourvu que l'un d'eux ne se prenne pas pour une guillotine ! elle scruta les environs en espérant y trouver un refuge...

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alléguait Confucius...certes... mais ...il n'aurait  rien plutôt ... sur les cyclones ? souffla-t-elle nerveusement..
Il serait temps de repenser, quand elle serait à l'abri,  à ce demi-frère presque inconnu qui avait su lui, se protéger de leur passé dans sa tour d'ivoire ...
Pour l'instant, avant cette montagne du passé à gravir,  il fallait ..enlever les petites pierres en ce moment plus que critique !
..oui, c'est cela ! ..un abri... ce baril bien que sur-élevé semblait résister aux vents, bien acculé  entre les rochers, ..il serait son abri !.. comme le tonneau-retraite  de Diogène ..?..
décidément, l'Antiquité et l'adrénaline la guidaient de pair en cette urgence de survie frisant le ridicule où elle oscillait entre sanglots et besoin d'éclater de rire..
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Elle escalada la roche et s'agrippa au baril. Une araignée y avait tissé sa toile, elle l'a dégagea avec son téléphone qu'elle avait toujours en main.Le numéro qui s'était affiché lui était inconnu, pas le temps de discuter avec un vendeur de climatisation ou de four dernier cri.
Elle enjamba la large ouverture et se recroquevilla au fond du fût tout en se demandant ce qu'il avait bien pu contenir  
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Elle posa sa tète sur ses genoux, plaqua ses mains sur ses oreilles et ferma les yeux. Ne plus penser au cyclone, un truc anodin voilà ce qu'il lui fallait à l'esprit ......la maison des vacances....le tournoi de boules....le jardin.....la lessive étendue sur la corde à linge.....les chemises qui virevoltent..... les caracos....les culottes de coton de Cousine Marthe....les slips kangourou de Cousin Roger.....
Le baril tremble, elle aurait du savoir qu'elle n'y arriverait pas. la présentatrice météo avait pourtant bien prévenu à la télévision.." restez chez vous !"
Mais elle était tellement en colère !
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son téléphone se re-mit à vibrer mais toujours impossible d'avoir une communication , ni même de savoir d'où provenait l'appel...Elle espérait que peut-être... son demi-frère qui s'inquiéterait ?
Maintes fois, elle avait pensé  l'inviter et ce concert de jazz était un prétexte idéal de se revoir en terrain neutre, dépourvu de toute sentimentalité risquant de parasiter des retrouvailles embarrassées...
La tempête semblait dévier sa trajectoire à présent...Toujours partagée entre pensées toutes plus saugrenues les unes que les autres et la colère qui croissait en elle, proportionnelle aux souffles dehors, elle risqua un oeil par une éraillure dans le métal du baril.. si les vagues avaient nettoyé et évacué toute odeur de son abri improvisé salvateur, ses tympans avaient suffisamment souffert et malgré le soleil qui avait précédé le cyclone, elle commençait à sentir en posture comprimée son sang geler...
Sa blouse déchirée, ses bottines de luxe lacérées par le métal, l'avait transformée en marionnette calamiteuse,  telle une statuette échouée d'un navire attendant stoïquement son remorquage..
S'extirper rapidement de ce minuscule môle, courir vers  une foule, n'importe quelle foule..pourvu qu'elle ne palpite que d'ardeurs et de Vies retrouvées...
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Elle se déplia littéralement et émergea du baril  , son poignet la faisait souffrir, ça n'était vraiment pas un as de la chirurgie qui l'avait opéré de son canal carpien encore douloureux.
Son regard se porta aux alentours, et le cyclone n'avait pas fait autant de dégâts qu'elle l'avait pensé, des arbres déracinés bien sur, des tuiles, des carreaux de céramique venant certainement de la fabrique toute proche, encore une qui a vu s'envoler son bénéfice avec l'ouragan.
Personne de blesser, ni humains ni animaux, c'était déjà ça .
Elle sentait le calme revenir, elle rejoignit la route et entreprit de revenir sur ses pas afin de s'expliquer une bonne fois pour toute, la fuite n'ayant jamais été la solution
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D'ailleurs sans doute le concert avait été annulé...Une bruine insolite succéda au cyclone, la sensation d'un froid revenu avec les ombres descendantes s'intensifia...Frissonnante, misérable petite souris ayant perdu son habituel aplomb pendant cette tempête, elle resserra son étole encore intacte en cherchant son deuxième gant de dentelle..
Perdu probablement pendant sa course ?
Et l'adresse ? perdue également ? Acte manqué  ou fragilité finalement bienvenue  pour un fil trop tenu entre eux brisé brutalement par les éléments  qui venaient de se déchainer  autour d'eux ?
Un florilège d'images égarées jusque là dans sa mémoire, tentait de reconstituer un puzzle de souvenirs qu'ils auraient pu avoir le droit de vivre, une collection de rires et de secrets chuchotés fraternellement ..
Malgré ses efforts, rien n'adhérait vraiment à la réalité de leur clan  explosé depuis la trahison d'un des leurs...
S'inquiétait il seulement de l'endroit où elle avait dû se réfugier avant de le rejoindre ?
Avait il envie lui aussi de recomposer un présent possible ?

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Une ombre venue du ciel la fit sursauter, elle leva la tête, cligna des yeux et aperçu une forme noire qui s'approchait du sol en  zigzagant doucement. Lorsque sa vue se fut habituée au contre jour, elle distingua le parachute et l'homme qui le guidait...
C'était lui !  

Il se posa tout prêt d'elle, se débarrassa  de son casque et de la voilure qui l'avait mené jusque là. Il s'approcha .....
elle frémit, il avait délaissé pour la toute première fois  l'intendance du 55ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine dont il avait la charge pour la retrouver.......
Elle qui pensait qu'il n'avait pas un gramme de compassion à son égard, elle s'était fourvoyée....effacés les cris, les pleurs, les cauchemars.......la vie allait reprendre son cours.......


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