" Sans logement, elle campe à côté de la mairie"

[size=150:m1ln54dr]Sans logement, elle campe à côté de la mairie

Cela se passe à coté de chez moi.

Je soutiens cette pauvre dame et je suis ecoeuré de la répOnse du maire [grr] [grr] [grr] [grr]

http://www.laprovence.com/article/a-la- ... -la-mairie

SOURCE : http://www.laprovence.com

Elle préfère dormir dans une tente que de revenir à Marseille, là où son ex-compagnon violent vit

C'est une histoire comme on en entend souvent, trop souvent. Celle de Marie Santiago, 36 ans, qui a quitté son appartement marseillais des quartiers Nord pour fuir son concubin, le père de ses trois enfants (un garçon de 10 ans et des jumelles de 9 ans) : "
Il a toujours été très colérique mais quand je lui ai annoncé que je le quittais, il est devenu violent et je ne veux plus que mes enfants assistent à de telles scènes."


Alors, en février, elle s'est réfugiée chez ses parents, à Fos-sur-Mer, la ville où elle a grandi et où sont ses amies. Il y a un mois, ses parents, plus tous jeunes, qui hébergent déjà son frère, lui demandent de partir. Depuis, elle rebondit de bureaux d'assistantes sociales en bureaux de mairie. "
À Marseille, j'avais demandé une mutation à mon bailleur, Habitat 13, mais rien. Je suis partie dans l'urgence. J'ai rencontré des assistantes sociales, la directrice du CCAS, mais ma situation reste la même."


En désespoir de cause, Marie a planté une tente, hier soir, à côté de la mairie, et ne compte pas en bouger tant qu'on ne lui propose pas une vraie solution. "
Il y a un mois, je l'ai reçue, assure René Raimondi, le maire. Ce matin même (hier, Ndlr), elle avait rendez-vous à la Maison de la Solidarité du Conseil général, qui suit son dossier. Nous l'avons logée pendant trois nuits à l'hôtel et elle a refusé d'aller dans un foyer !"
Un refus que Marie justifie : "
C'est un foyer à Marseille, une ville où je ne veux plus remettre les pieds, j'ai trop peur de lui... Et puis l'hôtel, j'ai payé la 4e nuit mais après je ne pouvais plus, je n'ai pas les moyens. Mes enfants font leur rentrée scolaire à Fos dans quelques jours. Je me suis rendue à SOS Femmes Battues le jour où j'ai quitté l'hôtel. On m'a dit qu'il n'y avait pas de solution dans l'immédiat mais que je devais remplir un dossier pour qu'on libère une place dans un foyer d'ici 3 mois."


"
Il y a deux logements d'urgence à Fos, souligne le maire, mais ils sont occupés. Et on ne peut tout de même pas forcer ainsi le passage pour obtenir un logement quand des familles fosséennes attendent depuis 2 ou 3 ans. Cette histoire, ça va la dépasser car je vais mettre en oeuvre les services de protection de l'enfance, prévient René Raimondi. On se tourne toujours vers la Mairie, mais la première structure sociale reste bien la famille non ?"


Une mère terrorisée, des enfants trimballés, des services sociaux désemparés... Une inextricable situation. Une de plus.

[triste] [triste] [triste] [triste]

je me met a la place du maire
si il n'y a pas de logement
il ne va quand meme pas mettre des personnes a la rue pour la loger
moi je trouve que ses parents (donc les grands parents des petits)
pourraient ouvrir leur porte
on ne met pas ses enfants a la rue
par contre une fois que les services sociaux auront pris les enfants sous leur coupe
ben là dur dur pour la suite!!!!!

victoria13 a écrit:[size=150:18tzf1ww]Sans logement, elle campe à côté de la mairie

Cela se passe à coté de chez moi.

Je soutiens cette pauvre dame et je suis ecoeuré de la répOnse du maire [grr] [grr] [grr] [grr]

http://www.laprovence.com/article/a-la- ... -la-mairie

SOURCE : http://www.laprovence.com

Elle préfère dormir dans une tente que de revenir à Marseille, là où son ex-compagnon violent vit

C'est une histoire comme on en entend souvent, trop souvent. Celle de Marie Santiago, 36 ans, qui a quitté son appartement marseillais des quartiers Nord pour fuir son concubin, le père de ses trois enfants (un garçon de 10 ans et des jumelles de 9 ans) : "
Il a toujours été très colérique mais quand je lui ai annoncé que je le quittais, il est devenu violent et je ne veux plus que mes enfants assistent à de telles scènes."


Alors, en février, elle s'est réfugiée chez ses parents, à Fos-sur-Mer, la ville où elle a grandi et où sont ses amies. Il y a un mois, ses parents, plus tous jeunes, qui hébergent déjà son frère, lui demandent de partir. Depuis, elle rebondit de bureaux d'assistantes sociales en bureaux de mairie. "
À Marseille, j'avais demandé une mutation à mon bailleur, Habitat 13, mais rien. Je suis partie dans l'urgence. J'ai rencontré des assistantes sociales, la directrice du CCAS, mais ma situation reste la même."


En désespoir de cause, Marie a planté une tente, hier soir, à côté de la mairie, et ne compte pas en bouger tant qu'on ne lui propose pas une vraie solution. "
Il y a un mois, je l'ai reçue, assure René Raimondi, le maire. Ce matin même (hier, Ndlr), elle avait rendez-vous à la Maison de la Solidarité du Conseil général, qui suit son dossier. Nous l'avons logée pendant trois nuits à l'hôtel et elle a refusé d'aller dans un foyer !"
Un refus que Marie justifie : "
C'est un foyer à Marseille, une ville où je ne veux plus remettre les pieds, j'ai trop peur de lui... Et puis l'hôtel, j'ai payé la 4e nuit mais après je ne pouvais plus, je n'ai pas les moyens. Mes enfants font leur rentrée scolaire à Fos dans quelques jours. Je me suis rendue à SOS Femmes Battues le jour où j'ai quitté l'hôtel. On m'a dit qu'il n'y avait pas de solution dans l'immédiat mais que je devais remplir un dossier pour qu'on libère une place dans un foyer d'ici 3 mois."


"
Il y a deux logements d'urgence à Fos, souligne le maire, mais ils sont occupés. Et on ne peut tout de même pas forcer ainsi le passage pour obtenir un logement quand des familles fosséennes attendent depuis 2 ou 3 ans. Cette histoire, ça va la dépasser car je vais mettre en oeuvre les services de protection de l'enfance, prévient René Raimondi. On se tourne toujours vers la Mairie, mais la première structure sociale reste bien la famille non ?"


Une mère terrorisée, des enfants trimballés, des services sociaux désemparés... Une inextricable situation. Une de plus.

[triste] [triste] [triste] [triste]

merci pour ton article!

En principe son conjoint devrait être mis dehors .... mais c'est vrai que la procédure met du temps.

Mais dans son cas elle a refusé une place en foyer parce qu'elle veut se rapprocher de ses parents ...

c'est un peu logique, une femme maltraitée a besoin de soutien pour se reconstruire.

En tout cas elle est bien courageuse, et moi aussi je lui donne tout mon soutien.

[fleur2]

Je lui donne tout mon soutien aussi et je comprends sa démarche car cette femme est au bout du rouleau.
Quand au maire si il voulait, il pourrait l'aider....
Il n'y a certainement pas qu'une structure d'accueil pour les familles en détresse dans le sud!!
Puis la menacer de placer ses enfants....vive la fraternité une des devises de notre pays:(!!